No 31 (2019): Thomas C. Schelling dans les sciences sociales. Petites et grandes stratégies

Thomas Schelling dans les sciences sociales

Coordonné par Natália Frozel Barros et Alessio Motta.
Coordination éditoriale (au sein d’Émulations) par Lionel Francou. 

Conseiller stratégique états-unien, Thomas Crombie Schelling a influencé la politique extérieure de son pays, mais aussi de nombreux chercheurs en sciences sociales. En France, son œuvre a fourni des pierres décisives aux approches individualistes, à la théorie de l’acteur stratégique de Crozier et Friedberg, mais aussi à la sociologie des crises politiques de Dobry. Cette influence s’est surtout exercée par touches et apports conceptuels ponctuels. Des incursions à l’image du projet de Schelling, qui ne fut pas la création d’un cadre théorique permettant de penser l’ensemble du fonctionnement d’une société, mais plutôt une succession d’idées fécondes et de ponts entre les grands phénomènes et moments de l’Histoire et les situations de coordination quotidiennes les plus terre-à-terre. Trois ans après la mort de Schelling, ce dossier d’Émulations revient sur les apports de ses travaux et les mobilise pour ouvrir de nouvelles pistes permettant de comprendre les petites et grandes stratégies qui se trouvent derrière les décisions prises dans une administration, une assemblée, un coup d’État, une mobilisation collective…

Publiée: 2019-12-16