Thomas C. Schelling et l’École française de sociologie de l’action collective

Auteurs

  • Erhard Friedberg Sciences Po, CSO, France

DOI :

https://doi.org/10.14428/emulations.031.05

Mots-clés :

collective action, règles du jeu, négociation, régulation, individualisme méthodologique

Résumé

Cet article est fondé sur une série d’entretiens menés par l’auteur avec Thomas Schelling en 1998, 2004 et 2009. Dans la première partie, l’auteur caractérise ce qu’il considère comme les traits saillants (un mode de raisonnement, un style de théorisation, un mode de recherche empirique…) de ce qu’il propose d’appeler « l’École française de sociologie de l’action collective ». Dans la deuxième partie, il utilise les extraits des entretiens menés avec Schelling pour documenter la proximité du cadre théorique et méthodologique de cette École avec nombre d’éléments qui caractérisent aussi l’approche de Schelling comme spécialiste de la négociation et analyste des dynamiques sociales, approche que Schelling lui-même a appelé « vicarious problem-solving ».

Biographie de l'auteur

Erhard Friedberg, Sciences Po, CSO, France

Erhard Friedberg est Autrichien. Il a fait toute sa carrière académique en France et en Allemagne, d’abord au CNRS, puis au Wissenschaftszentrum Berlin et à Sciences Po Paris. Il est docteur en sciences politiques de la Freie Universität de Berlin en 1979 et docteur en sociologie de l’Université de Paris Sorbonne en 1997. Depuis 1998, il dirige le projet multimédia « Les archives vivantes de la théorie des organisations », qui documente l’histoire de la discipline dans des entretiens filmés avec ses pères fondateurs en France et dans le monde. Il est actuellement professeur émérite de sociologie à Sciences Po Paris.

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Publiée

2019-11-15

Comment citer

Friedberg, E. . (2019) « Thomas C. Schelling et l’École française de sociologie de l’action collective », Emulations - Revue de sciences sociales, (31), p. 65–78. doi: 10.14428/emulations.031.05.