Modélisations en quête d’incarnation

La fête au Bouc à la lumière de Stratégie du conflit

Auteurs

  • Lilian Mathieu CNRS/École normale supérieure de Lyon, Centre Max Weber, France.

DOI :

https://doi.org/10.14428/emulations.031.03

Mots-clés :

Coup d’État, interdépendance, incertitude, jeu de langage, littérature

Résumé

Cet article opère une relecture, à la lumière des élaborations théoriques de Thomas Schelling, du récit littéraire que livre Mario Vargas Llosa dans La fête au Bouc de la tentative de coup d’État qui mit fin, le 30 mai 1961, à la dictature de Rafael Leónidas Trujillo en République dominicaine. Des enjeux et notions tels que « solution foyer », « masse critique », « interdépendance tactique » et « négociation » trouvent ainsi une incarnation sensible dans l’intrigue romanesque, ce qui conduit à une réflexion sur les rapports entre jeux de langage économique et littéraire.

Biographie de l'auteur

Lilian Mathieu, CNRS/École normale supérieure de Lyon, Centre Max Weber, France.

Directeur de recherche au CNRS, membre du Centre Max Weber (UMR 5283, École normale supérieure de Lyon). Spécialiste de l’action collective contestataire, il a notamment publié La Démocratie protestataire (Presses de Sciences Po, 2011) et L’espace des mouvements sociaux (Le Croquant, 2012). Il a récemment co-dirigé avec Violaine Roussel Penser les frontières sociales. Enquêtes sur la culture, l’engagement et la politique (Presses universitaires de Lyon, 2019). Ses recherches actuelles portent sur les tournants et contextes autoritaires, notamment latino-américains.

Téléchargements

Publiée

2019-11-15

Comment citer

Mathieu, L. (2019) « Modélisations en quête d’incarnation: La fête au Bouc à la lumière de Stratégie du conflit », Emulations - Revue de sciences sociales, (31), p. 33–43. doi: 10.14428/emulations.031.03.