Mouvements sociaux, parcours militants et pratiques protestataires
Entretien avec Lilian Mathieu
DOI :
https://doi.org/10.14428/emulations.interviews.001Mots-clés :
Lilian Mathieu, Mouvements sociaux, ProtestationsRésumé
Lilian Mathieu est directeur de recherche au CNRS (Center Max Weber, École normale supérieure de Lyon). Il enseigne à Sciences Po Paris et à Lyon 2. Sociologue et politiste, il mène des recherches sur les mouvements sociaux et sur la prostitution. Il est l’auteur de nombreux livres dont Mobilisations de prostituées (Belin, 2001), La Double peine. Histoire d’une lutte inachevée (La Dispute, 2006), La Démocratie protestataire (Presses de Sciences Po, 2011), L’Espace des mouvements sociaux (Le Croquant, 2012) et, plus récemment, La Fin du tapin. Sociologie de la croisade pour l’abolition de la prostitution(François Bourin, 2014).
L’entretien a été réalisé en mars 2016 par Lionel Francou et Baptiste Véroone, à la suite de la venue de Lilian Mathieu lors de la journée d’étude « Actualité et résilience dans l’étude des mobilisations collectives : de l’ancien au nouveau, de l’ancien dans le nouveau. Comment penser les luttes aujourd’hui ? (Objets de recherche, grilles d’analyse et positionnement du chercheur) » du 9 février 2016 co-organisée par le CES et le CRESPO (Université Saint-Louis Bruxelles).
Lionel Francou est doctorant en sociologie à l’Université catholique de Louvain. Il est membre du Centre de recherches interdisciplinaires Démocratie, Institutions, Subjectivité (CRIDIS) et du Metrolab.Brussels. Il travaille sur la fabrique du vivre-ensemble à Bruxelles, s’intéressant aux acteurs de terrain chargés d’en créer les conditions de possibilité, à l’interface entre sociologie urbaine, sociologie de l’action publique et sociologie du travail.
Baptiste Véroone est doctorant en science politique à l’Université catholique de Louvain (CRIDIS) et membre du Metrolab.Brussels, une équipe de recherche interdisciplinaire s’intéressant aux questions socio-urbaines à Bruxelles dans une visée appliquée et critique. Ses recherches portent sur les mobilisations citoyennes et militantes, ainsi que sur l’action publique et les politiques participatives relatives à la transition du système alimentaire bruxellois vers un modèle « durable ».