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  • Amour en sciences sociales

    L’amour en sciences sociales, les sciences sociales en amour
    No 18 (2016)

    Coordonné par Isabelle Jabiot, Maïté Maskens et Carine Plancke. Coordination éditoriale (au sein d’Émulations) François Romijn.

    Ce dossier d’Émulations entend apporter sa pierre au jeune édifice liant l’amour et les sciences sociales. Sujet longtemps ignoré car associé à l’irrationalité, au féminin, à l’ineffable ou encore à un mystère trop grand pour être approché par la science, l’amour devient peu à peu un sujet de recherche légitime. C’est pourquoi, dans ce numéro, nous faisons la part belle à celui-ci, en le plaçant au cœur des sciences sociales, en le considérant non seulement comme un objet de recherche mais aussi comme une posture ou une démarche. Deux axes structurent donc ce numéro. D’une part, sont explorées les déclinaisons et les particularités de l’expérience de l’amour dans différents contextes ; en particulier, cette forme prégnante, de nos jours, qu’est l’amour romantique. S’y trouvent questionnées – sur base d’entretiens au cœur de l’intime, de corpus de données constitués au cours d’un cheminement personnel, d’un parcours de recherche ou d’investigations auto-ethnographiques – son émergence, sa persistance et son évolution dans diverses sociétés (belge, suisse, omanaise, canadienne et française), les tensions et exclusions qu’elle cause ainsi que son articulation à des pratiques et à des imaginaires locaux. À l’heure où les sciences sociales interrogent la diversité des êtres et leurs existences, le lecteur aura également un aperçu de ce que peut être l’amour au-delà de « l’entre-êtres humains ». D’autre part, le défi a été lancé pour comprendre combien l’amour du chercheur pour sa recherche, pour son terrain ou pour ses interlocuteurs peut constituer un moteur, un rouage des connaissances produites en sciences sociales. Pour répondre à cette interrogation, quatre entretiens avec des chercheurs travaillant de longue date sur la question de l’amour au travers d’abordages divers (Michèle Pagès, Jennifer Cole, Charles Lindholm et Catherine Besteman) sont restitués dans ce dossier. Conçus avant tout pour comprendre la manière dont l’amour s’était immiscé en tant qu’objet d’investigation, plus ou moins difficilement au regard du contexte de la recherche, plus ou moins spontanément selon les expériences de terrain, ces entretiens tentent également de saisir si parler d’amour depuis une perspective socio-anthropologique constitue un choix à part entière dans ce que le chercheur cherche à dire au monde.

  • entre migrations et mobilités

    Entre migrations et mobilités : itinéraires contemporains
    No 17 (2016)

    Coordonné par Marie Peretti-Ndiaye, Hélène Quashie et Liza Terrazzoni. Coordination éditoriale (au sein d’Émulations) Fanny Robles

    Les profils et expériences migratoires apparaissent aujourd’hui de plus en plus diversifiés et invitent à étudier, au-delà des appartenances socio-économiques ou nationales, les changements de statuts qui traversent les trajectoires, tout autant que la recomposition, voire l’affaiblissement, du rôle des États dans les mouvements migratoires. Certaines formes de ces phénomènes restent aujourd’hui peu étudiées par les sciences sociales, dans un contexte ambivalent marqué par une intensité des mouvements soumis à des politiques plus austères ou caractérisés par un passage plus fluide des frontières. Les contributions de ce numéro intitulé Entre migrations et mobilités : itinéraires contemporains convoquent les paradigmes dominants en sciences sociales (intégration, circulation, transnationalisme) pour les discuter et les mettre à l’épreuve des réalités empiriques observées.

  • Médias et identités
    No 16 (2015)

    Coordonné par Marie Fierens et Julien Danero Iglesias. Coordination éditoriale (au sein d’Émulations)
    Grégoire Lits.

    Depuis des siècles, une forme de pouvoir est attribuée aux médias de masse. Mais en quoi consiste réellement cette capacité d’influence supposée ? Qui sont les acteurs qui la détiennent ? Quelles stratégies poursuivent-ils de manière consciente ou inconsciente ? Ce numéro intitulé « Médias et identités » propose des éléments de réponse à ces questions en abordant le rôle des médias dans la formation ou le renforcement des sentiments d’appartenance individuels ou collectifs. Les réflexions proposées par des jeunes chercheurs issus de traditions disciplinaires multiples s’ancrent dans neuf contextes historiques et contemporains spécifiques. Elles relativisent les notions de quatrième pouvoir et d’indépendance souvent associées aux médias et mettent en exergue les réseaux d’interdépendances dans lesquelles les journalistes exercent leur profession.

  • La construction scientifique des sexes
    No 15 (2015)

    Coordonné par Cécile Charlap, Stéphanie Pache et Laura Piccand. Coordination éditoriale (au sein d’Émulations) : Ghaliya Djelloul.

    La naturalisation des sexes, c’est-à-dire leur appréhension comme un « fait de nature », constitue probablement à la fois la cible du constructivisme le plus nécessaire et son objet le plus difficile. L’évidence de l’existence de catégories de sexes et de corps sexués apparaît si tangible que leur production sociale reste difficile à penser. Le caractère ardu de cette tâche est renforcé par le fait que les sciences sont tout aussi empreintes de cette conception essentialiste des sexes. C’est pourquoi les études sociales et historiques des sciences et de la médecine jouent un rôle essentiel dans la compréhension des processus de naturalisation. La période contemporaine conçoit communément la nature comme l’objet le plus pur de la science la plus exacte, prêtant ainsi une force de vérité plus grande aux positions naturalistes, autorisées à revendiquer plus d’objectivité, qu’aux programmes constructivistes. La dichotomie objectivité/subjectivité a ainsi été longtemps appliquée avec l’idée que la nature serait hors du social et constituerait un « bon objet » de cette objectivation, alors que les objets des sciences sociales seraient trop complexes pour être rigoureusement objectivés, en particulier car nous faisons partie de ce tissu social. Nous avons ainsi choisi d’intituler ce numéro « La construction scientifique des sexes », avec le projet d’aborder de front la pertinence de ces oppositions, en prenant pour point d’intérêt central les catégories de sexe, suivant par-là la lignée des travaux entrepris sur ce thème par les études féministes des sciences et de la médecine (Fausto-Sterling, 2000 ; Gardey & Löwy, 2000 ; Rouch et al., 2005).

     

  • Femmes et écologie

    Femmes et écologie
    No 14 (2014)

    Coordonné par Delphine Masset et Éric Hitier.

    Les liens entre femmes et écologie sont multiples : ils vont de l’énonciation essentialiste d’une « nature » féminine qui porterait au soin et à l’écologie, à la contradiction de cette affirmation. L’écologie est-elle donc un tremplin pour les femmes – sonne-t-elle l’ère d’une prise de responsabilité environnementale et d’un recentrement autour de « valeurs » dites féminines – ou est-elle un leurre, une menace de décapacitation ? Faut-il craindre une « naturalisation » du phénomène social qu’est le genre féminin ? Ou faut-il sortir de cette dichotomie et profiter de ce « féminin » pour s’engager sur des pistes de changements ? Sans répondre définitivement à ces questions, les différentes contributions proposent leur point de vue sur le lien entre femmes et écologie.

  • Résistance(s) et vieillissement(s)
    No 13 (2014)

    Coordonné par Blanche Leider et Thibauld Moulaert. Coordination éditoriale (au sein d’Émulations) : Grégoire Lits

    La thématique de ce numéro d'Émulations est née de la volonté de mener une réflexion conjointe sur ces deux termes : résistances et vieillissements. Que peut-on dire des résistances quand l'avancée en âge situe l’individu dans la catégorie d’aîné, comment l’appréhender au-delà de différents clichés ou images simplificatrices que sont notamment la figure de la personne âgée imbuvable ou, à son opposé, celle d’un individu éteint, amorphe ? À qui, à quoi les aînés résistent-ils, avec quelles ressources, à quelles fins ? Quels liens la résistance entretient-elle avec d’autres processus comme l’acceptation, voire l’adhésion ?

    Afin de répondre à ces questions, ce numéro s’organise autour de trois types de matériaux. D’abord, sept articles individuels explorent les expériences de la résistance (et l’étonnante absence de résistance collective) déclinée par des publics diversifiés (personnes en perte d’autonomie, hommes et femmes en fin de carrière, seniors arpentant les allées des « salons seniors », femmes ménopausées ou retraités engagés dans le secteur associatif). Ensuite, un dossier prend l’habitat comme espace de réflexion original sur la résistance à travers deux formes particulières (innovation d’habitat pour aînés et institutions plus « traditionnelles »).

    Finalement, l’interview du sociologue Bernard Ennuyer vient apporter un vent de fraîcheur en montrant comment, par son engagement tout au long de sa carrière de professionnel et de chercheur, la résistance à l’enfermement dans des idées est une leçon de vie dont rendent compte, in fine, l’ensemble des contributions de ce numéro.

  • Anthropologie historique des violences de masse
    No 12 (2013)

    Coordonné par Ilan Lew et Daniel Bonnard en collaboration avec (pour Émulations) Ghaliya Djelloul et Grégoire Lits.

    Cent ans après l'éclatement de la Première Guerre mondiale qui aura été pour bien des historiens la matrice d'une intensification durable des conflits guerriers, ce numéro de revue se propose de revenir sur des violences étatiques du XXème siècle pour les envisager comme un laboratoire des aptitudes humaines à se haïr et à s'entretuer. 

    Il rassemble les travaux de jeunes chercheuses et chercheurs en sciences sociales de France, d'Allemagne et de Suisse, pour la plupart en lien avec des centres d'étude qui participent à renouveler le questionnement sur les violences collectives.

    Ces contributions abordent les violences de masse dans des contextes variés et sous la forme d'études de cas, ce qui tend à les rendre tangibles et précises. Elles ont en commun d'adopter une perspective transdisciplinaire tout en disposant de problématiques à forte portée anthropologique.

    Il en ressort trois axes d'interrogation : les premières contributions se penchent sur les significations et la dimension symbolique de pratiques de violences de guerre, les suivantes étudient la manière dont l'espace est transformé et réapproprié dans le cadre ou suite à des entreprises d’anéantissement de populations. Enfin, les troisièmes examinent la persistance d’une dimension morale dans le meurtre de masse en l’étudiant d’une part dans le point de vue d’anciens auteurs de violences, et d’autre part à travers les relations entre civils et ex-combattants après un conflit armé.

    Des recensions et une interview complètent ce recueil et mettent en évidence la pluralité de traditions nationales et internationales de recherche dont sont issus les travaux.

  • Mémoire collective, subjectivités et engagement
    No 11 (2012)

    Coordonné par Deniz Günce Demirhisar, Ilan Lew et Marina Repezza.

    Qu’y a-t-il de commun entre un ancien professeur de l’Université de Sao Paulo revenant sur son positionnement durant la dictature, un jeune employé de banque chilien dont l’action syndicale est influencée par sa conception du militantisme de la génération précédente, un couple français passant ses week-ends à reconstituer une bergerie mérovingienne et à en recréer les savoir-faire, ou encore des personnes âgées réunies sur une scène de théâtre pour raconter des fragments poignants de leur vie ?

    À partir d'enquêtes qui offrent des observations de contexte socio-historique varié et des explorations par des méthodes ethnographiques aussi diverses que les entretiens, l’observation participante, l’analyse de matériaux comme le journal intime ou les séries télévisées, c’est avant tout le lien entre le rapport au passé et l’horizon d’action des acteurs sociaux qui est posé ici. 

    Les contributions de ce numéro, ont par ailleurs en commun une approche de la mémoire collective plus proche de la mémoire collectée. Les auteurs font le choix d'une analyse partant, en grande partie, de la subjectivité. La personne est par là placée au centre du dispositif d'étude de la société. 

    Enfin, on pourra relever que six des sept recherches développées prennent pied sur le continent américain : au Canada, aux États-Unis, au Mexique, en Colombie, au Brésil et au Chili.

  • Belgique : sortir de crise(s)
    No 10 (2012)

    Coordonné par Stéphane Baele.

    Cette nouvelle livraison d'Émulations constitue, à notre connaissance, le premier volume entièrement consacré à la crise politique qu'a traversé l'État belge entre 2007 et 2011. Au travers d'une série de contributions ancrées dans des disciplines scientifiques variées, l'ouvrage fait le pari de proposer une lecture complexe et inhabituelle de cet épisode, en le replaçant dans des dynamiques structurelles aux croisées de l'histoire, de la psychologie individuelle et de groupe, de la sociologie et bien sûr du politique. Dépassant les habituels commentaires descriptifs sur les rapports de force et d'influence entre factions et partis, les différents auteurs soulignent ainsi, en toile de fond, toute la difficulté qu'éprouvent les États contemporains à se transformer lorsqu'ils en ont pourtant besoin, entraînant une situation ou les épisodes de crise deviennent paradoxalement normaux. La Belgique connaît ce problème selon des spécificités qui lui sont propres et qui appellent donc des propositions de réforme innovantes mais réalistes, également évoquées dans ces pages.

  • Art, participation et démocratie
    No 9 (2011)

    Coordonné par Delphine Masset.

    Depuis les avant-gardes artistiques, dans les milieux initiés, l'art serait perçu, à la suite de ses multiples initiations transgressives, comme étant consubstantiel aux réformes sociales. Avec la modernité, l’art serait en effet devenu le lieu privilégié pour l’institution d’un nouveau rapport au monde, loin des conventions sociales et des règles de bienséance, permettant l’émergence d’un nouveau rapport au politique.

    Au long de ce numéro d’Émulations, le lecteur pourra évaluer le lien entretenu entre l’art et la démocratie au travers de six contributions, que le hasard veut toutes féminines. Ces contributions balisent l’appréhension possible de ce lien tant au niveau du contenu de l’art « démocratique » que des procédés dit « démocratiques » de sa diffusion.

  • Catégories politiques. Enjeux éthiques au cœur du pouvoir
    No 8 (2011)

    Coordonné par Stéphane Baele.

    Toute politique repose sur un jeu de catégories ; c'est à partir de ce constat d’une simplicité trompeuse que s’ouvrent les différentes contributions réunies ici. Ensemble, elles explorent les dynamiques à l’oeuvre dans l’établissement, la pérennisation, et la disparition des catégories politiques. Émulations fait donc ici le pari d’une investigation collective de ce qui devrait être considéré comme le processus le plus fondamental du politique – la catégorisation. De la discrimination positive à la gestion des déchets nucléaires, de la reconnaissance légale du handicap aux calculs de productivité et de richesse, des stratégies de lutte des minorités à la question de l’exclusion, la catégorisation se laisse voir dans toute sa dimension politique, c’est-à-dire porteuse d’enjeux normatifs clefs dans l’organisation de la cité. Dans le présent numéro d’Émulations, les études empiriques côtoient des essais plus théoriques pour explorer d’un regard multiple la complexité sans nom de ces catégories qui nous apparaissent souvent inévitables, voire naturelles. Sans mettre en péril la cohérence éditoriale, cette diversité offre un dialogue où les points de rencontre sont multiples et où les pistes de futures recherches et réflexions apparaissent clairement. 

  • Regards sur notre Europe. Partie 2
    No 7 (2010)

    Coordonné par Quentin Martens et Brice Goddin.

    Ce numéro est consacré à l'étude du processus de construction européenne en plaçant le regard sur les relations que l'UE entretient avec le reste du monde. S'il ne fait aucun doute que l'Union a les moyens de devenir un acteur majeur sur la scène internationale, la question des volontés politiques nécessaires à la mise en œuvre des valeurs qui sous-tendent sa politique étrangère, reste à être approfondie.
    Ce numéro se propose au travers d'analyses de dossiers-clefs de faire la lumière sur les mécanismes qui permettent à l'Europe de construire son identité à travers ses propres valeurs dans un espace de dialogue international avec les sociétés qui l'entourent.
    Ce volume constitue le deuxième et dernier volume du dossier consacré par la revue Émulations à l'analyse de la construction européenne telle qu'elle se donne à voir aujourd'hui.

  • Regards sur notre Europe. Partie 1 : politique et citoyenneté
    No 6 (2009)

    Coordonné par Quentin Martens et Grégoire Lits.

    Les éditeurs de ce numéro de la revue Émulations ont tenu à situer leurs regards sur le continent en hommage aux visions d'Europe de Robert Picht et de Bronislaw Geremek, récemment disparus. Assurément ces derniers auraient été heureux de ce passage de flambeau dans la réflexion européenne. Car il s'agit bien d'un passage, d'autres visions, et non d'une prolongation mimétique. Il y a ici la postérité d'un enseignement, mais également l'audace d'une posture novatrice. Les regards croisés sont ceux d'une génération d'Européens n'ayant pratiquement rien vécu de tragique ni de miraculeux. Pour eux, la réconciliation franco-allemande et l'unification du continent divisé après 1945 ont cessé d'être des horizons que la construction européenne avait pour but de rapprocher. Ces utopies de la deuxième moitié du vingtième siècle se sont réalisées.
    Partant, cette génération est plus difficile à mobiliser d'emblée sur le thème de l'intégration européenne. La paix est acquise et la guerre froide n'est presque plus qu'un mauvais souvenir. Comment redonner alors un élan hugolien au rêve européen ?

  • Simmel Georg

    Georg Simmel, environnement, conflit, mondialisation
    No 5 (2009)

    Coordonné par Grégoire Lits.

    Souvent qualifié de père méconnu ou oublié de la sociologie, Georg Simmel propose une sociologie particulière qui fait de l’individu le « lieu immédiatement concret de toute réalité historique »[1]. Cette affirmation qui synthétise la caractéristique principale de sa sociologie a souvent été mal interprétée lorsqu’on assimilait la pensée de l’auteur à un individualisme méthodologique primordial.
    Contrairement à une idée répandue, la sociologie de Simmel n’est pas une sociologie ou seraient absentes les normes, les contraintes sociales voire même la société.
    La particularité de son regard sociologique réside dans l’articulation incessante au niveau de l’analyse entre l’individu qui est, lorsqu’il agit, « assailli par d’étranges états subjectifs »[2] mais en même temps, est toujours intégré dans un ensemble d’actions réciproques qui possèdent une existence formelle, objective, extérieure à lui. Tout l’enjeu de l’analyse simmelienne est de saisir cette ambivalence de la vie humaine dans la modernité, de saisir cette condition moderne comme l’appelle Danilo Martuccelli. L’individualité n’est possible que dans la cristallisation d’une tension dans l’action entre expérience subjective et totalité objective. Si l’individu est le lieu concret de la réalité historique (et donc sociale) c’est parce que l’objectivité surplombante de la société ne s’exprime que lorsqu’il agit et se positionne subjectivement face à cette objectivité et donc face aux autres individus. C’est en ce sens que pour Simmel nous sommes tous pris dans des « actions réciproques ».

    A partir de là, les articles proposés dans ce numéro de la revue répondent tous à la question de savoir comment cette vision de la vie sociale - de la condition moderne - peut nous permettre aujourd’hui de saisir de manière renouvelée les expériences vécues par les individus ?

  • La construction du politique
    No 4 (2008)

    Coordonné par Stéphane Baele.

    Ce quatrième numéro d’Emulations est d’abord le premier du second volume, c’est-à-dire d’une nouvelle année qui débute. Après une première période réussie et empreinte d’éclectisme, la seconde année est celle des défis de plus grande ampleur : augmentation des propositions d’articles ainsi que de leur diversité géographique d’origine, travail sur la reconnaissance et la diffusion de la revue, publication et vente sur papier des volumes (articles des trois numéros de l’année), refonte du site internet, etc. Le premier défi que nous relevons est celui de la parution occasionnelle d’éditions thématiques. Il débute ici.

  • Varia
    No 3 (2008)

    Coordonné par Stéphane Baele, Grégoire Lits et Quentin Martens.

  • Varia
    No 2 (2007)

  • Varia
    No 1 (2007)

  • Comptes rendus de lecture critique

    La rubrique Compte-rendu d'Emulations se propose de rendre compte d'ouvrages en sciences humaines et sociales parus récemment. À ce titre, les textes doivent être rendus dans un délai assez court (environ 8 semaines une fois le projet de recension accepté), permettant de suivre l'actualité des parutions scientifiques.

    La recension est réalisée par une personne spécialiste de l'objet scientifique étudié, capable de situer son apport dans la littérature existante et préalable. Elle doit rendre compte fidèlement de l'ouvrage, en suivant ou non son organisation. Il ne s'agit donc pas d'un simple résumé mais d'une analyse approfondie de son cadre théorique, des méthodes mises en œuvre, des résultats, de leurs portées, etc. La recension doit enfin être en mesure d'adopter une posture critique, permettant de juger en toute indépendance des apports de l'ouvrage. La personne en charge du compte-rendu doit prendre en compte dans son écriture que la revue Émulations est une revue pluridisciplinaire qui ne s'adresse donc pas qu'aux spécialistes du champ ; il peut ainsi être utile de proposer un bref développement sur tel ou tel champ précis par exemple.

    La recension ne doit pas faire moins de 5000 signes - espaces compris, et peut aller jusqu’à 25000 signes. Des recensions plus longues, plus étayées et travaillées théoriquement, sont aussi possibles (en discuter avec le responsable de la rubrique). Les critères formels sont les mêmes que pour les articles. Voir : Consignes aux auteurs | Emulations - Revue de sciences sociales (uclouvain.be)

    Il est possible de proposer des ouvrages à recenser à la revue, ainsi que de se proposer pour réaliser une recension. Il est en revanche préférable de ne pas envoyer de recensions déjà produites avant d'avoir pris attache avec la revue.

    La revue envoie ou fait envoyer par la poste à la personne chargée du compte-rendu l'ouvrage qu'il peut conserver.

     

    contact : ghislain.leroy@revue-emulations.net

  • Rubrique Entretiens

    Émulations publie régulièrement des entretiens pensés comme un dialogue entre un ou plusieurs chercheurs, autour d’une thématique, d’un terrain ou d’une théorie, ou encore entre recherche et monde professionnel. L’ensemble de ces entretiens est proposé sur la page ci-dessous.

  • Rubrique Varia

    La rubrique Varia de la revue a été lancée en 2011. Elle propose en flux continu des articles hors dossier thématique publiés exclusivement dans la version en ligne de la revue pour laquelle un appel à contribution permanent est ouvert.  Cette rubrique permet de publier toute l'année des articles évalués au moyen d'un peer review en double aveugle. 

    Cette rubrique a pour vocation d’accueillir des contributions relevant des sciences sociales, sans contrainte thématique et proposant un regard original sur les mondes et phénomènes sociaux : il peut s’agir d’articles présentant des résultats définitifs, des recherches en cours, des moments d'enquêtes, des expériences de recherches-actions, etc. N’hésitez pas à nous soumettre vos propositions, en vous reportant au document de consignes aux auteurs.

    Contact : maxime.behar@revue-emulations.net et anne.dalles@revue-emulations.net

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