Rap et démocratie dans le Gabon contemporain

les stratégies musicales d’invention du politique

Authors

  • Alice Aterianus-Owanga Centre de Recherches et d’Études Anthropologiques de l’Université Lyon 2 (France)

DOI:

https://doi.org/10.14428/emulations.009.006

Abstract

From her ethnographic fieldworks within rap movement in Libreville, Alice Aterianus proposes an anthropological look on political languages developed around musical practice in Gabon since the beginning of the 90’s. Describing the campaign for the presidential election of august 2009, this article presents the logics of interpenetration between the network of rap music and the political environment, and the stakes contained in different kinds of participations to the campaign, conceived as varied strategies for invention of politic and as instruments of pressure on power creating a debate about the notion of democracy in Gabon.

Author Biography

Alice Aterianus-Owanga, Centre de Recherches et d’Études Anthropologiques de l’Université Lyon 2 (France)

Doctorante en anthropologie au sein du Centre de Recherches et d’Études anthropologiques de l’Université Lyon 2, Alice Aterianus étudie les cultures urbaines du Gabon et les acteurs du mouvement rap de Libreville. Également réalisatrice de films documentaires, elle s’intéresse aux processus de construction identitaire en œuvre au travers de la pratique musicale et aux trajectoires de circulations des rappeurs entre différents territoires urbains, nationaux, et transnationaux. Chargée de travaux dirigés dans la Faculté d’Anthropologie et de Sociologie de Lyon et intervenant dans des séminaires de l’Université Omar Bongo à Libreville, elle prépare une thèse intitulée « Fabrique des nationalismes et pratiques musicales urbaines. Une anthropologie des rappeurs gabonais entre local et transnational ».

Published

2018-09-10

How to Cite

Aterianus-Owanga, A. (2018) “Rap et démocratie dans le Gabon contemporain: les stratégies musicales d’invention du politique”, Emulations - Revue de sciences sociales, (9), pp. 81–96. doi: 10.14428/emulations.009.006.