Les dispositifs de professionnalisation des formations universitaires en communication

Récit et analyse d’un projet belgo-canadien de pédagogie active

Authors

  • François Lambotte François Lambotte (Belgique) est ingénieur en gestion et docteur en sciences de gestion et professeur à l’école de communication de l’Université catholique de Louvain à Mons. Il est vice-président du laboratoire d’analyse des systèmes de communication des organisations (LASCO). Ses recherches portent sur l’analyse processuelle et critique des pratiques de communication interne et de changement. francois.lambotte@uclouvain-mons.be
  • André A. Lafrance André A. Lafrance (Québec) est professeur à l’Université de Montréal. Il est l’auteur d’une quinzaine d’ouvrages sur les communications d’entreprise et est invité à donner des formations dans des institutions universitaires de Belgique, Bulgarie, Égypte, France et Vietnam. andre.a.lafrance@umontreal.ca
  • Catherine Coyette Catherine Coyette (Belgique) est assistante de recherche et d’enseignement à l’Université catholique de Louvain à Mons. Elle est membre du laboratoire d’analyse des systèmes de communication des organisations (LASCO). Ses recherches portent sur les professionnels de la communication publique et sur la professionnalisation des dispositifs d’enseignement en communication. catherine.coyette@uclouvain-mons.be

DOI:

https://doi.org/10.14428/rcompro.vi1.263

Abstract

Dans cet article, nous développons une réflexion sur la professionnalisation de la formation universitaire en communication. Après avoir exposé les différentes significations possibles pour la notion de professionnalisation ainsi que les dispositifs pédagogiques s’y référant, nous faisons état de la situation en Belgique, en France ainsi qu’au Canada. Nous dégageons ensuite une série d’enjeux que nous abordons au travers du récit de notre propre dispositif d’enseignement. Le récit retrace la mise en place d’un séminaire de communication interne interactif dans lequel des étudiants canadiens, français et belges collaborent pour la résolution d’un audit de communication interne fictif. Au final, en prenant appui sur le cadre théorique de Wittorski (2012),  notre article se clôture par une discussion sur les plus-values et les limites d’un tel projet tant pour les étudiants que pour les enseignants. Nous concluons que notre dispositif de formation que nous qualifions de « pédagogie active » est en adéquation avec les attentes et recommandations des associations professionnelles. Parallèlement, il préserve chez eux le développement de compétences universitaires. Les étudiants sont notamment amenés à accroître leur savoir-faire tout en élaborant une réflexion critique sur leurs pratiques professionnelles.

Published

2013-05-05

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