Compromising with the Church?

Contraceptive methods among practicing Catholics in France

Authors

  • Marion Maudet Université Lumière Lyon 2, Centre Max Weber, France
  • Cécile Thomé Institut national d’études démographiques, Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux, France

DOI:

https://doi.org/10.14428/emulations.038.05

Keywords:

catholicism, contraception, couple, gender, nature

Abstract

The publication of the encyclical Humanae Vitae in 1968 came as a surprise to the French Catholic community. It divided it between a majority of Catholics wishing to use medicalized contraceptive methods and a smaller fraction participating in the development and improvement of self-observation methods (MAOs – the only methods authorized by the Church) and using them. Fifty years later, the aim of this article is to explain the contemporary contraceptive logic of these Catholics and to question the contradiction of positions regarding contraception (medical methods as well as MAOs). It is based on the analysis of some thirty interviews conducted with practicing Catholics. It analyses the diversity of contraceptive trajectories and the plurality of discourses justifying the use of medical and non-medical methods. It shows in particular that the Church’s position can be put away even by practicing Catholics. In particular, it situates their choices regarding contraception within broader representations concerning the couple, gender, sexuality or what could be considered “natural”, highlighting that religious dogma is only one justification among others for diverse practices that can evolve over the course of life.

Author Biographies

Marion Maudet, Université Lumière Lyon 2, Centre Max Weber, France

Maîtresse de conférences en sociologie-démographie à l’Université Lumière Lyon 2 et au Centre Max Weber (UMR 5283). Sa thèse, soutenue en 2019, porte sur les conduites sexuelles des catholiques et des musulman·e·s en France, des années 1970 aux années 2010. Ses travaux actuels prolongent les questionnements autour du couple, de la sexualité, du genre et des religions. Elle enseigne, en particulier, les méthodes quantitatives, qu’elle utilise aussi dans ses travaux. Elle participe, en outre, au projet de recherche ANR CIESCO (sous la direction de Alexis Spire, 2020-2021) sur le rapport aux institutions à l’épreuve de la pandémie de Covid-19.

Cécile Thomé, Institut national d’études démographiques, Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux, France

Docteure en sociologie (EHESS, Iris), elleconsacre ses recherches à la contraception, la sexualité ainsi qu’aux rapports de genre et de classe. Sa thèse, soutenue en 2019, interroge les recompositions de la sexualité hétérosexuelle et des rapports de genre en France, depuis les années 1960, dans un contexte de généralisation de l’utilisation de la contraception médicale. Elle effectue actuellement, à l’INED, un postdoctorat de deux ans consacré à l’analyse des effets du rapport au corps et à la santé dans les choix contraceptifs des jeunes femmes, en France. Il s’agit en particulier d’interroger le contexte contemporain de remise en cause des méthodes de contraception hormonales. Elle est attachée à l’Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux (IRIS).

Published

2021-07-06

How to Cite

Maudet, M. and Thomé, C. (2021) “Compromising with the Church? Contraceptive methods among practicing Catholics in France”, Emulations - Revue de sciences sociales, (38), pp. 69–85. doi: 10.14428/emulations.038.05.