Babi Yar
la commémoration impossible
DOI :
https://doi.org/10.14428/emulations.012.004Mots-clés :
Holocauste, mémoire, Ukraine, commémoration, dissidence, Union soviétiqueRésumé
e ravin de Babi Yar, à la périphérie de Kiev, est resté inscrit dans la mémoire collective comme le tragique point de départ de l’Holocauste. Employé par les Nazis comme lieu d’exécution durant les deux années d’occupation de la ville, près de 100.000 personnes, issues de divers groupes ethniques, politiques et sociaux, y ont trouvé la mort entre 1941 et 1943. Cet article analyse le devenir de Babi Yar après la guerre ainsi que les facteurs qui ont empêché sa transformation, à commencer par le contexte défavorable de l’ère stalinienne, suivi d’un dégel partiel dans les années 1960-1970, et d’une libéralisation mémorielle entachée d’incohérences au cours de la période postcommuniste. Il s’agit ici d’explorer les transformations du ravin de Babi Yar à travers ces différentes époques et de passer en revue les divers enjeux d’une commémoration qui demeure, sinon impossible, du moins problématique et semée d’embûches.
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