“Deeper conversations”

Whiteness and power relations in the ethnographic research

Authors

  • Gaspard Rey Institut des sciences sociales, Université de Lausanne, Suisse.
  • Julien Debonneville Institut des études genre, Université de Genève, Suisse.

DOI:

https://doi.org/10.14428/emulations.42.03

Keywords:

ethnography, power relations, ethic, whiteness, reflexivity, geopolitics of knowledge

Abstract

This article examines how power relationships structure the practice of ethnographic research. Based on ethnographic research conducted by a western white researcher in the Philippines, this paper describes how relations of domination are continually reiterated in the social interactions, thus structuring the collection of materials. Therefore, the paper developpes a critical epistemological and ethical reflection on standpoint theory. By doing so, it mobilizes works that show that even if reflexivity by white subjects on their postures in the production of knowledge allows them to become visible and aware of their dominant position in power relations, these practices bring a limited response to the change of power relationships. Therefore, this article aims to inscribe the ethical view of research in a critical geopolitic of knowledge.

Author Biographies

Gaspard Rey, Institut des sciences sociales, Université de Lausanne, Suisse.

Assistant-doctorant au sein du Centre en études genre de l’Université de Lausanne. Il fait actuellement une thèse sous la direction de Sébastien Chauvin (UNIL) et Shona Hunter (LeedsBeckett University), financée par le Fonds national suisse de la recherche (SNF). Elle porte sur les rapports de pouvoir à travers les modes de circulation des pensées et théories de la blanchité et de l’antiracisme, avec une focale sur la Suisse. Formé en sciences politiques, avec une orientation en théorie politique, il a également été assistant suppléant à l’Université de Genève, au département de sciences politiques. Il est également membre du réseau international White Spaces, ainsi que du groupe interdisciplinaire PostCit (Penser la différence raciale et postcoloniale), rattaché à l’Institut d’études de la citoyenneté (INCITE) de Genève.

Julien Debonneville, Institut des études genre, Université de Genève, Suisse.

Docteur en sciences sociales (mention études genre) de l’Université de Genève. Il a réalisé une thèse de doctorat sur les processus d’altérisation dans les migrations des travailleuses domestiques philippines à partir d’une ethnographie des pratiques de recrutement, de formation et de déploiement au sein du dispositif migratoire dans la ville de Manille. Pendant sa thèse, il a été assistant-doctorant à l’Institut des études genre de l’Université de Genève, mais également chercheur invité à l’Université des Philippines – Diliman, ainsi qu’à l’Université de Berkeley. Après un séjour postdoctoral au Max Planck Institute for the Study of Religious and Ethnic Diversity de Göttingen, il poursuit ses enseignements en tant que maître-assistant à l’Institut des études genre de l’Université de Genève où il mène en parallèle diverses recherches sur la mondialisation du travail domestique, la construction sociale des corps dans la danse contemporaine, ou encore les usages sociaux de l’espace public.

Published

2022-06-05

How to Cite

Rey, G. and Debonneville, J. (2022) “‘Deeper conversations’: Whiteness and power relations in the ethnographic research”, Emulations - Revue de sciences sociales, (42), pp. 67–82. doi: 10.14428/emulations.42.03.