At the edges of kinship

A reflection on the use of margins in contemporary kinship studies

Authors

  • Anaïs Martin École des hautes études en sciences sociales, Centre Norbert Elias, France
  • Léa Linconstant Aix-Marseille Université, IDEMEC, France.
  • Anne-Sophie Giraud Centre national de la recherche scientifique, LISST-CAS, France.
  • Hélène Malmanche École des hautes études en sciences sociales, CESPRA, France.
  • Manon Vialle Centre national de la recherche scientifique, Centre Norbert Elias, France.

DOI:

https://doi.org/10.14428/emulations.032.01

Keywords:

margin, kinship, descent, marriage, death

Abstract

What can we learn about kinship from the question of margins? Conversely, how do kinship studies help to inform the relation of margins to the norm? How are understood this notion of margin, or those of edges, boundaries, and limits, across time and geographical spaces? Through five original articles and a double interview, this issue devoted to the “frontiers of kinship” aims to broaden a reflection that has been a point of discussion since the beginning of social anthropology. It sheds light on the diversity of meanings of the notion of margin by describing the practices, representations and standards associated with them. The margin appears first as an object to be observed and described and/or as an analytical tool. It is then questioned as a category of action. Finally, the procedural and temporal dimension of statuses and marginal situations is examined.

Author Biographies

Anaïs Martin, École des hautes études en sciences sociales, Centre Norbert Elias, France

Doctorante en anthropologie à l’École des hautes études en sciences sociales et au Centre Norbert Elias (Marseille). Elle travaille sur le vécu des adultes conçu·e·s par don de sperme en France et en Angleterre en s’intéressant plus particulièrement aux relations créées par le don. Elle est membre de l’ANR Origines et du groupe de recherche EnCoRe.

Léa Linconstant, Aix-Marseille Université, IDEMEC, France.

Doctorante contractuelle en anthropologie à l’IDEMEC (AMU, CNRS), elle s’intéresse aux relations qui se nouent entre les professionnel·les et les consultant·es au fil des parcours d’assistance médicale à la procréation. À travers ses travaux, elle propose de confronter perspectives émiques et perspectives législatives dans le cas plus particulier de l’Italie afin de comprendre comment les parcours d’AMP conduisent à une reformulation singulière du soin et de la parenté. Elle est membre du groupe de recherche EnCoRe et a été visiting PhD student à l’Université de Bicocca à Milan (Italie).

Anne-Sophie Giraud, Centre national de la recherche scientifique, LISST-CAS, France.

Elle est anthropologue, chargée de recherche au Centre d’anthropologie sociale (LISST-CAS, UMR 5193) à Toulouse. Elle est membre du groupe de recherche EnCoRe. Elle travaille sur la constitution de la personne au cours de l’engendrement, avec une attention portée aux technologies procréatives et à l’intervention humaine,
scientifique et technique dans la procréation.

Hélène Malmanche, École des hautes études en sciences sociales, CESPRA, France.

Doctorante en sociologie au Centre d’études sociologiques et politiques Raymond Aron (EHESS), elle est par ailleurs sage-femme clinicienne. Ses travaux portent sur les transformations contemporaines de l’institution de la famille, saisies à travers le cas des familles issues d’un don d’engendrement (don de sperme, don
d’ovocyte, don de gestation). S’inscrivant dans une sociologie relationnelle de l’action, des normes et du droit, ses travaux intègrent une dimension comparative des droits de la filiation belge et français ainsi que des cadres bioéthiques de ces deux pays. Elle a été visiting scholar au Centre de droit de la personne, de la famille et de son patrimoine de l’Université catholique de Louvain (Belgique).

Manon Vialle, Centre national de la recherche scientifique, Centre Norbert Elias, France.

Elle est sociologue, post-doctorante au Centre Norbert Elias (CNRS) et membre du groupe de recherche EnCoRe. Dans le cadre de sa thèse de doctorat, soutenue en 2017, elle a étudié les représentations, traitements et vécus de l’infertilité féminine liée à l’âge en France. Sa recherche actuelle, financée par l’Institut national
du cancer (INCa), porte sur les vécus des infertilités masculines et féminines liées aux traitements anti-cancéreux chez les adolescent·e·s et jeunes adultes.

Published

2020-04-17

How to Cite

Martin, A., Linconstant, L., Giraud, A.-S., Malmanche, H. and Vialle, M. (2020) “At the edges of kinship: A reflection on the use of margins in contemporary kinship studies”, Emulations - Revue de sciences sociales, (32), pp. 7–14. doi: 10.14428/emulations.032.01.