« Un dessin vaut mieux qu’un long discours »
Les doctorant·e·s et leurs BD
DOI :
https://doi.org/10.14428/emulations.021.005Mots-clés :
Jeunes chercheur·e·s, doctorant·e·s, bande dessinée, désenchantement, critique socialeRésumé
De tous les moyens d’expression possibles, les doctorant·e·s mobilisent notamment la bande dessinée comme support à la critique de leur condition. Pour comprendre le recours à la BD et la manière dont celle-ci est investie par les jeunes chercheur·e·s, nous interrogeons les éléments qui les conduisent à se tourner vers ce médium pour mettre en scène leur quotidien. Dans cet article, nous montrons que ce choix est lié, d’une part, à leur position relativement invisibilisée dans le champ académique, qui inciterait certain·e·s d’entre eux et elles à se tourner vers la BD pour exprimer une critique de leur condition et, d’autre part, aux procédés sémiotiques propres à la BD qui permettent de dire des choses que n’autorise pas l’écriture académique. Nous verrons par ailleurs que si le choix de ce mode d’expression non académique peut accentuer la délégitimation d’une fraction déjà dominée d’un champ hautement stratifié, la BD s’avère toutefois être un vecteur de communication qui permet de produire une connaissance critique sur cet univers.
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