La précarité du travail à l'ère du néo-libéralisme avancé

Une analyse de l'expérience chilienne

Auteurs

  • Sebastián Pérez Sepúlveda CESPRA, École des hautes études en sciences sociales

DOI :

https://doi.org/10.14428/emulations.028.05

Mots-clés :

précarité, travail, Chili, néolibéralisme

Résumé

Cet article propose une analyse de la précarité du travail au Chili, un contexte reconnu pour la consolidation des transformations néolibérales. On défend l’idée que le niveau de précarité du travail dans le pays ainsi que son invisibilité comme objet de la critique collective, correspondent à un désarmement radical des sens normatifs associés au travail. L’article est organisé en trois parties, dont les deux premières sont consacrées à l’analyse des deux étapes du désarmement normatif de l’idée du travail. La troisième partie présente un portrait contemporain du travail précaire dans ce contexte national.

Biographie de l'auteur

Sebastián Pérez Sepúlveda, CESPRA, École des hautes études en sciences sociales

Doctorant en sociologie au Centre d’études sociologiques et politiques Raymond Aron (CESPRA) de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Sa thèse porte sur les reconfigurations politiques du travail et des travailleurs au Chili, à la lumière de la consolidation contemporaine de la sous-traitance. Le travail d’enquête à la base de cette recherche comprend trois secteurs de l’économie exportatrice du pays : l’exploitation minière, l’industrie forestière et le secteur portuaire.

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Publiée

2019-02-20

Comment citer

Pérez Sepúlveda, S. (2019) « La précarité du travail à l’ère du néo-libéralisme avancé: Une analyse de l’expérience chilienne », Emulations - Revue de sciences sociales, (28), p. 63–77. doi: 10.14428/emulations.028.05.