La panique morale entourant les jeux vidéo violents : une perspective pragmatiste

Auteurs

  • Michael Perret Haute École de gestion Arc (HES-SO), Neuchâtel, et Université de Lausanne, Lausanne, Suisse.

DOI :

https://doi.org/10.14428/emulations.041.06

Mots-clés :

panique morale, jeux vidéo violents, interdiction, sociologie pragmatiste, constructivisme social

Résumé

L’article propose une alternative à l’approche constructiviste des paniques morales. Il présente les grandes lignes de la sociologie pragmatiste, inspirée des travaux fondateurs de la philosophie pragmatiste et de l’ethnométhodologie, pour saisir à nouveaux frais les paniques morales comme des troubles partagés qui entourent le vivre-ensemble. Cette invitation s’appuie d’une part sur l’analyse de l’emploi de la panique morale comme a priori pour comprendre le problème des jeux vidéo violents, tel qu’il est présenté majoritairement dans la littérature académique des game studies. D’autre part, une enquête empirique montre qu’un tel problème public ne donne pas systématiquement lieu à une panique morale, comme l’indique le cas de l’interdiction des jeux vidéo violents en Suisse.

Biographie de l'auteur

Michael Perret, Haute École de gestion Arc (HES-SO), Neuchâtel, et Université de Lausanne, Lausanne, Suisse.

Michael Perret est professeur HES associé à la Haute École de gestion Arc à Neuchâtel (Suisse). Il enseigne la communication et la culture numérique (jeux et médias sociaux). Ses travaux de recherche traitent principalement des controverses et des problèmes publics liés au numérique. Sa thèse, soutenue récemment, porte par exemple sur l’expérience publique des jeux vidéo violents en Suisse. 

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Publiée

2022-06-20

Comment citer

Perret, M. (2022) « La panique morale entourant les jeux vidéo violents : une perspective pragmatiste », Emulations - Revue de sciences sociales, (41), p. 125–142. doi: 10.14428/emulations.041.06.