Les « Gueules Rouges » du Luberon
La mine d’ocre, source de mutations du champ à la ville (fin XIXe siècle-fin XXe siècle)
DOI :
https://doi.org/10.14428/emulations.043-44.09Mots-clés :
mines, ocre, ouvriers, paysans, village, LuberonRésumé
En Vaucluse, le « Colorado Provençal » de Rustrel, ancienne mine d’ocre à ciel ouvert et les galeries de Bruoux à Gargas, anciennes mines d’ocre souterraines, font partie aujourd’hui des sites touristiques les plus visités du département. En Luberon, les premières mines d’ocres sont exploitées dès la fin du XVIIIe siècle. Mais il faut attendre la fin du XIXe siècle pour que la mine d’ocre marque irrémédiablement les paysages et les sociétés locales de certains villages du Luberon. À partir d’archives publiques et privées, cet article étudie la lente émergence du monde de la mine d’ocre et de ses « Gueules Rouges » au village à la fin du XIXe siècle, son expansion jusqu’aux années 1930, avant sa désindustrialisation au milieu du XXe siècle marquant la fin des « Gueules Rouges », puis sa renaissance en tant qu’objet d’un tourisme industriel à la fin du XXe siècle. Elle permet d’interroger sous un nouvel angle les mutations économiques, sociales, culturelles et paysagères du Luberon entre la fin du XIXe siècle et celle du XXe siècle.
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