« Travail précaire », « précarité »
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DOI :
https://doi.org/10.14428/emulations.028.11Mots-clés :
précarité, travail précaire, conflits du travail, utopies communautaires, alternativesRésumé
Pour conclure ce dossier, Patrick Cingolani, essaie de penser ensemble les deux univers de sens que recouvre, dans son acception la plus large, la notion de précarité telle qu’elle a été enrichie par la circulation internationale : les luttes d’un travail privé de ses droits et les expérimentations communautaires. Il envisage les horizons qu’ouvrent la précarité et les précaires pour « repenser les solidarités » aujourd’hui. L’auteur fait ainsi de la polysémie du champ sémantique et intellectuel de la précarité un outil porteur de nouvelles ambitions ainsi que de désirs émancipés de ceux que le capitalisme impose, un outil à travers lequel on peut expérimenter des manières de faire, de penser et de se penser. C’est précisément dans l’épaisseur des marges, des situations, des conditions et des revendications liées à la précarité qu’auteur·e·s et acteurs·trices ont trouvé de la matière et de l’énergie heuristique à même de nous sortir de l’ensorcellement du capitalisme et de la sidération impuissante devant les effondrements à venir.
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(c) Tous droits réservés Émulations - Revue de sciences sociales 2018
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