Il com(pro)messo fiorentino, ou la bottega comme espace de négociations
Les ateliers privés de marqueterie de pierres à Florence de 1825 aux années 1930
DOI :
https://doi.org/10.14428/emulations.043-44.07Mots-clés :
atelier, artisanat, marqueterie, pierres, négociationRésumé
Jusqu’en 1806, la production en marqueterie de pierres à Florence – la capi- tale historique de cet artisanat pour l’Europe – était le monopole de la manufacture grand-ducale fondée en 1588 par Ferdinand I er de Médicis. Mais à la levée de cette res- triction, un réseau d’ateliers indépendants initié par d’anciens employés de la manufac- ture se développa tout au long du siècle et perdure encore aujourd’hui. Dépourvus de mécènes et contraints par la nécessité de s’auto-financer, ces ateliers xsprivés (appelés botteghe) ont dû adapter la pratique de leur artisanat et les manières de le promouvoir pour le rendre rentable. Les artisans recourent alors à des négociations entre ce qui faisait jusqu’ici les canons de leur art et les exigences du marché dans lequel ils doivent s’insérer. Cet article propose d’analyser ces choix d’ordre technique, commeWrcial et rhétorique qui ont conditionné la production en marqueterie de pierres à Florence tout au long du XIXe siècle.
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