La musique dionysienne d’Emir Kusturica

Auteurs

  • Peggy Saule Docteure en esthétique cinématographique, chargée d’enseignement à l’Université Toulouse Jean Jaurès

DOI :

https://doi.org/10.14428/emulations.varia.009

Mots-clés :

musique, cinéma, Emir Kusturica, dionysisme, identité, médiation sociale

Résumé

Au cinéma, la musique est traditionnellement utilisée pour créer de l’émotion chez le spectateur. Son statut dans les films d’Emir Kusturica va au-delà de l’utilisation illustrative de l’image : joyeuse, festive et entêtante, la musique devient quasiment un personnage principal. Le cinéaste serbe confère à la musique une véritable finalité éthique et sociale : non seulement elle participe d’une volonté dionysienne de libération de l’âme mais elle a, par ailleurs, un impact sur la compréhension de l’homme social. De fait, la musique dionysienne permet de rompre les clivages culturels et sociaux et entrevoit l’individu comme un être multi-social. À partir de l’analyse du long-métrage Super 8 Stories, datant de 2001, nous examinerons comment Kusturica réhabilite la musique en tant que principe créateur au cinéma.

Téléchargements

Publiée

2016-03-09

Comment citer

Saule, P. (2016) « La musique dionysienne d’Emir Kusturica », Emulations - Revue de sciences sociales, 999. doi: 10.14428/emulations.varia.009.

Numéro

Rubrique

2016