Faire appel à une mémoire mhuysqa ?

appartenance et discours dans la communauté indigène de Cota en Colombie

Auteurs

  • Diego Fernández Varas Doctorant à l’Université Lumière – Lyon 2

DOI :

https://doi.org/10.14428/emulations.011.005

Mots-clés :

pratique de la mémoire, reconnaissance, Mhuysqa, indigènes

Résumé

Cet article examine les pratiques de mémoire dans les communautés mhuysqa contemporaines, et en particulier celles mises en place par la communauté indigène de Cota, dans le département de Cundinamarca en Colombie. Cette communauté tente de rompre avec l’image coloniale du peuple Muisca qui le considère comme une culture préhispanique. Dans la recherche d’une reconnaissance officielle en tant que minorité ethnique, elle crée de nouvelles formes d’organisation lui permettant de se rendre visible dans une société obsédée par l’« authenticité » indigène.

Biographie de l'auteur

Diego Fernández Varas, Doctorant à l’Université Lumière – Lyon 2

Doctorant en anthropologie au Centre de recherches et d’études anthropologiques (CREA), à l’Université Lumière Lyon 2. Sociologue, diplômé de l'Université de Concepción au Chili, il a obtenu son master en anthropologie à l’Université Lumière Lyon 2 et mène actuellement ses recherches doctorales sur les politiques de reconnaissance des groupes ethniques en Colombie à travers l’étude de la communauté Mhuysqa de Cota, dans le département de Cundinamarca.

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Publiée

2013-11-05

Comment citer

Fernández Varas, D. (2013) « Faire appel à une mémoire mhuysqa ? appartenance et discours dans la communauté indigène de Cota en Colombie », Emulations - Revue de sciences sociales, (11), p. 83–96. doi: 10.14428/emulations.011.005.