Panarchie dans le Sahel
L’initiative de la Grande Muraille Verte au prisme des relations d’influence entre acteurs
DOI :
https://doi.org/10.14428/emulations.020.006Mots-clés :
analyse de réseaux sociaux/aide à la décision, cartographie participative, gouvernance multimodale, applications des politiques publiquesRésumé
Cet article porte sur l’initiative de la « Grande muraille verte », projet de reforestation et de développement intégré de la bande sahélienne et sur la mise en place d’un observatoire dédié, au Sénégal. Sur base d’une observation participante, les auteurs analysent le passage de la rhétorique environnementale à l’action opérationnelle sur le terrain à travers le prisme des mécanismes d’action collective mis en œuvre. On s’aperçoit que, sur le terrain, la capacité de négociations des acteurs est dépendante de plusieurs types de contingences : la configuration géographique du site du projet, l’historique du site et des projets qui s’y sont succédé au cours des 50 dernières années, la personnalité des acteurs et les intérêts propres des groupes en présence. Le concept de gouvernance apparaît alors comme un paradigme qui recouvre l’ensemble des négociations interpersonnelles enclenchées pour aboutir à un objectif concret : la mise en place de parcelles reforestées. Finalement, les auteurs montrent que le thème global de la désertification permet la mobilisation de fonds financiers internationaux et la rhétorique de la gouvernance, dont la définition est laissée volontairement à l’interprétation de chacun des acteurs, permet quant à elle les ajustements d’objectifs plus ou moins partagés.
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