L’école maternelle par les directrices et les maître-sse-s
L’enfant avant les injonctions officielles ? (Paris, années 1950-1990)
DOI :
https://doi.org/10.14428/emulations.029.02Mots-clés :
enfant, enseignement préscolaire, enseignement, hygiène, bien-être, élèveRésumé
À partir d’archives versées par les écoles maternelles publiques de la Ville de Paris entre 1945 et les années 1990, cet article étudie la façon dont les injonctions officielles sont traduites par les maître-sse-s. Ces professionnels de la petite enfance négocient également avec les interlocuteurs que sont les parents et les représentants de la mairie et de l’inspection. En cela, il-elle-s représentent une catégorie centrale dans la production des politiques éducatives locales : ils traduisent les demandes du ministère en tenant compte des contraintes de leur établissement et de leur identité professionnelle, de leur représentation du public visé. Selon le rôle qu’ils conçoivent, les maître-sse-s privilégient une représentation de l’enfant de maternelle comme un tout petit aux besoins spécifiques, un enfant heureux à l’école ou un élève social à scolariser. Cependant, cette liberté dont il-elle-s disposent se réduit à partir des années 1980 quand la maternelle calque ses attentes scolaires sur le primaire.
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