Enfances à l’école
DOI :
https://doi.org/10.14428/emulations.029.01Mots-clés :
enfance, école, sociologieRésumé
L’enjeu de ce dossier est de rappeler, contre la tentation « naturalisante » du monde social, que la définition scolaire de l’enfance, comme un âge des apprentissages, n’est ni naturelle, ni unanimement partagée par les acteurs en charge de son instruction. Les professionnels de l’éducation des enfants ne partageant ni la même définition de ce que sont des enfants ou des élèves, ni les mêmes représentations de ce qu’ils devraient être capables de faire ou d’apprendre, mettent en œuvre des pratiques hétérogènes. C’est pourquoi le mot enfances est proposé au pluriel : il s’agit bien de poser comme hypothèse de travail indépassable que « l’enfance n’est qu’un mot », à l’instar de Bourdieu qui démontrait que l’on ne pouvait parler de la jeunesse au singulier (1980). Le sociologue rappelle en effet que l’on ne peut raisonnablement regrouper sous un même vocable des jeunes qui n’ont rien de commun du point de vue de leurs origines sociales et de leurs ethos de classe.
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