Associations et bureaucratisation : perspectives africaines

Auteurs

  • Laure Carbonnel Institut historique allemand (Paris) – Centre de recherches sur les politiques sociales (Dakar).
  • Kamina Diallo Sciences Po Paris-CERI (France)
  • Lamine Doumbia Université de Bayreuth (Allemagne)

DOI :

https://doi.org/10.14428/emulations.037.01

Mots-clés :

introduction, associations, bureaucratisation, Afrique

Résumé

Les associations en Afrique, comme ailleurs, n’ont eu de cesse de se multiplier (Almeida-Topor, Georg, 1989) au point que Lester L. Salamon parle déjà en 1994 d’une « révolution associationnelle globale » aussi signifiante que la montée de l’État-nation (Salamon, 1994 : 109). Le champ de recherche est bien balisé, les associations constituant un champ d’études central en sciences sociales (Agulhon, 1978 ; Cottin-Marx, 2019 ; Diop, Benoist, 2007 ; Laville, Sainsaulieu, 2004 [1997] ; Tostensen, Tvedten, Vaa, 2001). Elles sont un point d’entrée privilégié pour analyser des domaines sociaux variés (culture, santé, activité professionnelle, religion), ou les catégories de personnes qu’elles réunissent (par exemple, associations paysannes, associations de jeunes, associations féminines). De nombreux travaux se sont intéressés à la trajectoire de leurs acteurs, aux fonctions sociales qu’elles remplissent, ou encore aux associations en tant qu’espace de gouvernance intermédiaire entre l’État et les citoyens (Bierschenk, Chauveau, Olivier de Sardan, 2000 ; Blundo, Le Meur, 2009 ; Diop, Benoist, 2007 ; Tostensen, Tvedten, Vaa, 2001)... Lire la suite.

Bibliographies de l'auteur

Laure Carbonnel, Institut historique allemand (Paris) – Centre de recherches sur les politiques sociales (Dakar).

Docteur en anthropologie (Université Paris Nanterre), chargée de recherche postdoctorale (janvier 2019-décembre 2021) au sein du programme trans-national La bureaucratisation des sociétés africaines (IHA/CREPOS) basé à Dakar. Depuis 2019, elle consacre ses travaux à la question de la bureaucratisation de la culture au Mali (https://cv.archives-ouvertes.fr/laure-carbonnel).

Kamina Diallo, Sciences Po Paris-CERI (France)

Doctorante en science politique au Centre de recherches internationales (CERI) de Sciences Po Paris. Elle a été chargée de recherche de mars 2017 à mars 2020 au sein du programme transnational La bureaucratisation des sociétés africaines (IHA/CREPOS) basé à Dakar. Ses travaux portent sur les programmes de sortie de crise et leur impact sur les populations cibles, plus spécifiquement les ex-combattant·e·s.

Lamine Doumbia, Université de Bayreuth (Allemagne)

(PhD), diplômé de l'Université de Bamako et de l’Université de Bayreuth, est chargé de recherches postdoctorales à l'Institut historique allemand de Paris (DHIP) dans le cadre du groupe de recherche transnational La bureaucratisation des sociétés africaines, basé à Dakar au Centre de recherche sur les politiques sociales (CREPOS) à l’Université Cheikh Anta Diop. Son projet de recherche porte sur « La gouvernance foncière et la bureaucratisation à Bamako, Ouagadougou et Dakar – Mimétisme et hybridation des logiques ». Ses travaux de recherche (articles, livres et chapitres d’ouvrages) ont été publiés aux éditions Rüdiger Köppe Verlag, Routledge, Akademiker Verlag ; et notamment dans les revues Africa Spectrum et Modern Africa.

Téléchargements

Publiée

2021-03-19

Comment citer

Carbonnel, L., Diallo, K. et Doumbia, L. (2021) « Associations et bureaucratisation : perspectives africaines », Emulations - Revue de sciences sociales, (37), p. 7–22. doi: 10.14428/emulations.037.01.