Les (f)acteurs extérieurs et la crise belge de 2010-2011

Pression de la Commission européenne et des marchés financiers ? Sortie de crise !

Auteurs

  • Fabrice Quinet

DOI :

https://doi.org/10.14428/emulations.010.004

Mots-clés :

crise politique belge (2007-2011), budget, dette publique, formation d’un gouvernement, marchés financiers, Procédure de Déficit Excessif, agence de notation financière

Résumé

Cet article définit le paradigme extérieur dans lequel les négociations pour la formation du budget 2012 de la Belgique se sont déroulées après plus de 500 jours de travail sur les questions institutionnelles. Nous explicitons les deux (f)acteurs extérieurs ayant débloqué des négociations à l’arrêt, et qui ont abouti seulement cinq jours après la démission de Mr. Elio Di Rupo, alors en charge de la formation du gouvernement. Nous démontrons d’abord que la Belgique était sous la menace d’une amende européenne de 710 millions d’euros dans le cadre la Procédure de Déficit Excessif en l’absence d’un budget pour 2012. La problématique de la dette belge est située dans son contexte européen et nous analysons l’impact d’une hausse des taux d’intérêt sur une dette publique au travers du cas (du « spectre ») grec. Nous expliquons ensuite les raisons politiques pour lesquelles la Belgique a été dégradée par l’agence de notation Standard & Poor’s, et comment ce deuxième fait a servi d’accélérateur à des négociations qui semblaient à nouveau dans l’impasse.

Biographie de l'auteur

Fabrice Quinet

Actuellement conseiller, chargé des dossiers économiques au sein d'un cabinet ministériel. Après des études de finance et de science politique à l’ICHEC et à l'Université Catholique de Louvain, et une spécialisation en affaires européennes au Collège d'Europe de Bruges, il a mené une carrière dans le milieu bancaire et financier.

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Publiée

2013-07-18

Comment citer

Quinet, F. (2013) « Les (f)acteurs extérieurs et la crise belge de 2010-2011: Pression de la Commission européenne et des marchés financiers ? Sortie de crise ! », Emulations - Revue de sciences sociales, (10), p. 49–68. doi: 10.14428/emulations.010.004.