Sexualité et religion aux risques de l'enquête de terrain
DOI :
https://doi.org/10.14428/emulations.023.001Résumé
Sexualité et religion constituent deux champs bien définis de la sociologie comme de l’anthropologie. Leur articulation a été pensée au sein de divers travaux dont la coloration historique indique l’importance de situer dans le temps l’entreprise de réflexivité. Les pratiques et les représentations – et partant les analyses qui peuvent en être faites – s’avèrent en effet étroitement liées au contexte dans lequel elles s’inscrivent. Deux angles d’approche se distinguent dans la littérature existante. Le premier concerne l’étude des représentations et des pratiques sexuelles des individus déclarant une appartenance religieuse. La perspective quantitative est privilégiée comme guide de recueil et d’analyse des données, parfois dans une perspective comparative, pour comprendre comment la dimension religieuse s’agence avec la dimension sexuelle (Maître, Michelat, 2002). Le second angle d’approche se focalise sur des prescriptions et des restrictions en matière d’activité sexuelle telles qu’elles sont diffusées au travers des textes fondateurs des trois grandes religions monothéistes. Nourries d’une forme d’exégèse, les réflexions s’attachent alors à comprendre comment les acteurs interprètent les textes et se situent par rapport à eux pour organiser et vivre leur activité sexuelle. Il s’agit là de comprendre comment la dimension sexuelle s’agence avec la dimension religieuse dans les parcours biographiques (Sèvegrand, 1995 ; BuissonFenet, 2004 ; Rochefort, Sanna, 2013 ; Tricou, 2015).
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