De la compétence rare aux métiers atypiques : le journalisme peut-il écrire les relations publiques ?

Auteurs

  • Ivan E. Ivanov Université d'Ottawa, GRICO, Département de communication

DOI :

https://doi.org/10.14428/rcompro.vi8.953

Mots-clés :

compétence, hybride, journalisme, relations publiques, écrire

Résumé

Cet article s’intéresse à l’écriture en entreprise comme à une compétence chère, mais rare des relations publiques (RP). L’écriture est située au premier rang des activités techniques du relationniste aux côtés des tâches managériales, même si souvent elle est perçue comme ingrate et désagréable, car liée aux activités prescriptives et imposées. Pourtant, l’incapacité d’écrire pour divers publics internes et externes a pour conséquence la mauvaise presse des RP. Face au manque de programmes universitaires et de formations continues, les relationnistes apprennent souvent sur le terrain à écrire et à éditer des supports d’information et de communication. Et si les organisations ouvraient leurs portes à ceux qui maîtrisent l’art d’écrire ? L’écriture est au centre des compétences journalistiques et les rédactions des RP embauchent depuis des décennies d’anciens journalistes professionnels. Cependant, les activités hybrides qui naissent de cette union sont très critiquables et contestées et donnent vie à des métiers qui n’ont aucune légitimité ni reconnaissance, mais qui existent dans les organisations comme pratiques d’origine journalistique intégrées à l’exercice des RP.

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Publiée

2019-10-21 — Mis à jour le 2024-07-12

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