Histoire du Conseil de déontologie journalistique (CDJ)
DOI :
https://doi.org/10.14428/rec.v54i54.67053Mots-clés :
autorégulation, CDJ, conseil de presseRésumé
Après une introduction consacrée à l’institutionnalisation de l’autorégulation en Europe, cet article propose un historique du Conseil de déontologie belge, plus particulièrement de Belgique francophone et germanophone. L’analyse permet de dégager une évolution en quatre temps. La première phase voit se nouer la collaboration entre éditeurs et journalistes pour défendre « l’honneur » de la profession et la liberté de la presse. Ensuite, les journalistes s’affirment seuls responsables et seuls garants de la déontologie professionnelle. Dans un troisième temps, les éditeurs reviennent dans la partie : journalistes et éditeurs comprennent qu’ils ont besoin les uns des autres pour défendre la profession et son indépendance. La quatrième et dernière période voit l’essor d’une conception de la déontologie plus large, visant à inclure également la société civile dans la déontologie. Ce modèle tripartite essaie de restaurer la crédibilité du journalisme et la confiance des publics.
Téléchargements
Publiée
Numéro
Rubrique
Licence
(c) Tous droits réservés Recherches en Communication 2022
Ce travail est disponible sous licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International.
Les auteurs publiant dans Recherches en Communication font paraître leurs articles sous la licence Creative Commons "Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International" (CC BY-NC-ND). Cette licence autorise quiconque de dupliquer et de distribuer les articles à des fins non commerciales, sans modification, et pour autant que l'auteur soit crédité de façon appropriée.