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DOI:
https://doi.org/10.14428/rec.v54i54.67053Keywords:
autorégulation, CDJ, conseil de presseAbstract
Après une introduction consacrée à l’institutionnalisation de l’autorégulation en Europe, cet article propose un historique du Conseil de déontologie belge, plus particulièrement de Belgique francophone et germanophone. L’analyse permet de dégager une évolution en quatre temps. La première phase voit se nouer la collaboration entre éditeurs et journalistes pour défendre « l’honneur » de la profession et la liberté de la presse. Ensuite, les journalistes s’affirment seuls responsables et seuls garants de la déontologie professionnelle. Dans un troisième temps, les éditeurs reviennent dans la partie : journalistes et éditeurs comprennent qu’ils ont besoin les uns des autres pour défendre la profession et son indépendance. La quatrième et dernière période voit l’essor d’une conception de la déontologie plus large, visant à inclure également la société civile dans la déontologie. Ce modèle tripartite essaie de restaurer la crédibilité du journalisme et la confiance des publics.
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