Soumissions

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Liste de vérification de la soumission

En tant que partie intégrante du processus de soumission, les auteurs doivent s'assurer de la conformité de leur soumission avec tous les éléments suivants, et les soumissions peuvent être retournées aux auteurs qui ne sont pas conformes à ces directives.
  • La soumission n'a pas déjà été publiée, et elle n'est pas considérée actuellement par une autre revue (ou une explication a été fournie dans Commentaires au rédacteur).
  • La soumission initale est en format PDF, OpenOffice ou Microsoft Word.
  • Lorsque possible, les URLs et DOIs des références ont été fournies.
  • Le texte est à simple interligne; utilise une police à 12 points; emploie l'italique plutôt que le souligné (sauf pour les adresses URL); et place toutes les illustrations, figures, et tableaux aux endroits appropriés dans le texte plutôt qu'à la fin.
  • Le texte se conforme aux exigences stylistiques et bibliographiques décrites dans Directives aux auteurs, qui se trouve dans À propos > Soumissions.
  • Le profil de l'auteur sur le site de Lato Sensu est à jour.

Directives aux auteurs

La revue n'impose pas de limite de taille aux manuscrits soumis mais se réserve le droit de refuser les  manuscrits jugés trop longs. Aucun élément de style ou de format n’est imposé initialement. Le manuscrit soumis doit pouvoir être évalué anonymement. L'auteur doit donc éviter toute référence qui pourrait permettre aux deux rapporteurs de l'identifier.

Si l'article est accepté, l'auteur s'engage à mettre son manuscrit dans le format et le style exigés par la rédaction. 

Il revient aux auteurs de s'assurer de la qualité de la langue de leur manuscrit (la revue ne prend pas en charge le copy-editing).

Numéro spécial "L'objectivité dans les sciences"

Appel à communications

Nous prévoyons un prochain numéro spécial de la revue Lato Sensu portant sur le thème « L'objectivité dans les sciences ». La notion d’objectivité est longtemps passée pour l’alpha et l’oméga de la bonne méthode scientifique : le savant devant laisser ses convictions « subjectives » au vestiaire et administrer la preuve sur un mode « objectif ». La reconnaissance de la dimension collective de la science et la prise en compte d’intérêts ou biais communautaires dans la production scientifique, le rôle croissant des techniques (instruments, intelligence artificielle) dans la production des données ou encore l’importance accordée au jugement expert, ont profondément bouleversé la perception du « sujet scientifique » et de sa neutralité supposée. L’objectivité, comme valeur cardinale de l’épistémologie, se trouve donc remise en question, mais conserve néanmoins une place centrale dans les sciences.

Nous attendons des contributions, qu’elles explorent ces différentes pistes : en analysant le concept d'« objectivité » tel qu’il est mobilisé dans les différentes sciences spéciales ; en précisant sa place dans l’épistémologie générale ; en explorant les fondements philosophiques, les applications pratiques et les implications éthiques de l’objectivité dans différents domaines scientifiques. Les soumissions peuvent également aborder, sans toutefois s'y limiter : les perspectives historiques sur l'objectivité, les défis que rencontre la notion d’objectivité dans les sciences contemporaines, le rôle des valeurs dans l'objectivité scientifique et les stratégies visant à favoriser l’émergence d’une objectivité plus « robuste » dans les pratiques de recherche.

 

Quelques thématiques possibles :

1. La nature de l’objectivité scientifique et ses fondements philosophiques.

2. Les défis épistémiques pour atteindre l’objectivité dans la recherche scientifique.

3. L'influence des valeurs ou intérêts sociétaux, culturels et politiques sur l'objectivité scientifique.

4. Le rôle des instruments, de la mesure, et de l’expérimentation dans l’amélioration de l’objectivité.

5. Critiques (féministes) de l’objectivité.

6. Stratégies pratiques pour corriger les biais et améliorer l'objectivité de la recherche scientifique.

7. Objectivité et intelligence artificielle.

 

Nous accueillons les perspectives interdisciplinaires et encourageons les soumissions de philosophes, de scientifiques et d’universitaires de domaines connexes.

Date limite de soumission : 31 décembre 2024.

Veuillez visiter la page du site Web de la revue pour connaître les directives de soumission.

Cet AAC fait suite à la première école d’été de la SPS qui s'est tenue en septembre 2023 à Saint-Raphaël. Ce numéro spécial est cependant ouvert à toutes contributions sur ce thème.

 

Éditeurs du numéro spécial 

Antoine Brandelet (Université de Mons, Belgique)

Kevin Chalas (UCLouvain, Belgique)

Mathilde Escudero (ENS-PSL, France)

Thierry Hoquet (Université Paris Nanterre, France)

Numéro spécial : "Ignorances dans les sciences"

Nous proposons au travers de ce numéro spécial d’apporter un regard épistémologique sur les manières dont l’ignorance est présente dans les sciences. L'ignorance semble en effet revêtir de multiples rôles. Elle est un construit social et politique de l'entreprise scientifique, une vertu motrice et heuristique dans la découverte scientifique, tout en possédant un statut épistémologique et conceptuel qui la distinguerait d'une simple absence de connaissance.

Ce constat pluraliste nous amène à interroger les ignorances présentes dans les sciences. Nous attendons des propositions qui explorent tout autant un cadre épistémologique général pour l’ignorance que ses implications épistémologiques (voire éthiques) dans les sciences spéciales. Les contributions entrant dans les axes thématiques suivants sont particulièrement bienvenues :

  • Définitions et conceptualisations de l’ignorance scientifique
  • Représentations des ignorances dans les sciences
  • Évolutions des ignorances dans les sciences
  • Rôles épistémiques et influences de l’ignorance dans les sciences
  • Stratégies de contournement ou d’accommodation des ignorances dans les sciences

Cet appel à publication fait suite au colloque international “Ignorances dans les sciences” organisé en mars 2024 à Lyon. Il est toutefois ouvert à toute personne souhaitant contribuer sur ce thème. Les perspectives interdisciplinaires à portée épistémologique sont bienvenues, qu’elles proviennent de philosophes, de scientifiques ou de disciplines en lien avec la thématique des ignorances dans les sciences telle qu’exposée précédemment.

Date limite de soumission : 31/01/2025

Éditeurs du numéro spécial : 

Lucie Boël (Université Jean Moulin Lyon 3)

Mathias Girel (ENS-PSL)

Éric Pardoux (ENS Lyon - CNRS)

Benjamin Spada (Université de Bordeaux)

Pierre de Tuoni (Université Grenoble Alpes)

Numéro special : "Genre et Sciences"

Appel à contributions :

Nous avons le plaisir d'annoncer la publication d'un numéro spécial de Lato Sensu consacré à « Genre & Sciences », dans le sillage du Congrès SPS 2023. Nul besoin d'avoir assisté au congrès pour soumettre une contribution. Les personnes ayant participé au congrès sont en revanche vivement encouragées à soumettre leurs travaux.

Ce numéro vise à examiner de manière critique les questions surgissant à l’intersection entre genre et pratiques scientifiques. Il abordera aussi bien les inégalités observées au fil de l’histoire et le défi contemporain concernant l'accès à la science ou la pratique de la science. Les contributions pourront explorer les relations multiples existant entre genre et sciences, notamment (mais sans que cette liste soit exhaustive) : la sous-représentation des femmes et de tous les groupes marginalisés en raison de leur identité sexuelle et/ou de genre dans les domaines des STIM (sciences, technologies, ingénierie et mathématiques), les préjugés sexistes persistant dans les pratiques de recherche et de publication, l'impact des stéréotypes sexistes sur les carrières scientifiques et le rôle des perspectives féministes dans les transformations de la recherche scientifique. En outre, nous accueillerons favorablement les analyses de stratégies et d'initiatives inclusives visant à promouvoir l'équité entre les sexes dans les sciences.

Les principales questions en jeu sont les suivantes :

1. Nouvelles approches du genre et de la science telles que l'injustice épistémique.

2. Les préjugés et stéréotypes implicites affectant les résultats de la recherche et l'évaluation par les pairs.

3. Le rôle du genre dans l'élaboration des programmes de recherche et la production de connaissances.

4. Les disparités entre les hommes et les femmes dans la participation aux STIM et l'avancement professionnel.

5. Expériences sexuées de discrimination et de harcèlement dans les environnements scientifiques.

6. Approches intersectionnelles pour comprendre les complexités du genre dans la science.

7. Les politiques de promotion de la diversité et de l'inclusion dans les institutions scientifiques, et leur impact.

8. Considérations éthiques pour relever les défis liés au genre et promouvoir l'équité dans les pratiques scientifiques.

Nous encourageons les soumissions (en français ou en anglais) d’historien.nes et de philosophes des sciences, de chercheurs et chercheuses en sciences sociales et de scientifiques menant des enquêtes critiques sur le genre et la science.

Date limite de soumission : 1er mars 2025

Veuillez consulter le site web de la revue pour les directives de soumission.

 

Éditeurs invités :

Thierry Hoquet (Université Paris Nanterre)

Anne-Lise Rey (Université Paris Nanterre)

Julie Jebeile (Institut de Philosophie de l’Universität Bern et CNRM - CNRS)

Francesca Merlin (IHPST - CNRS/ Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)

Numéro spécial "Enjeux épistémiques et éthiques de la pandémie du Covid-19"

La pandémie de Covid-19 implique de nombreuses questions éthiques qui sont étroitement liées à des problèmes épistémologiques, qu’il s’agisse par exemple de l’éthique des essais cliniques, des décisions de confiner tout ou des parties du territoire, ou des politiques de vaccinations. En effet, il semble difficile de se demander si ces différentes pratiques sont moralement acceptables et justifiables sans s’interroger en même temps sur les connaissances scientifiques qui les sous-tendent.

L'appel est ouvert à toutes contributions (en français ou en anglais) sur ce thème. Voici quelques exemples de thématiques possibles (liste non exhaustive) :
- Le rapport entre santé et liberté (obligation vaccinale, confinement…) ;
- Gestion de la preuve clinique et de l’incertitude scientifique ;
- Le pluralisme dans la discussion publique en contexte d’urgence ;
- L’obligation de soin et le triage des patients ;
- La communication scientifique vers le public et les décideurs ;
- ...

Cet appel fait suite au congrès organisé dans le cadre du congrès Epancopi qui s'est tenu en 2022 à Clermont Ferrand. Ce numéro spécial est cependant ouvert à toutes contributions sur ce thème, qu’elles aient été soumises ou non au congrès.

Date butoir pour la soumission : 30/01/2023  (appel clos)

Éditeurs du numéro spécial :
Thomas Bonnin (Université Claude Bernard Lyon 1)
Juliette Ferry-Danini (FNRS / Université Catholique de Louvain)
Samuel Lepine (Université Clermont Auvergne)
Cédric Paternotte (Sorbonne Université)

Numéro spécial "Le vague dans les sciences"

L’objectif de ces numéro spécial est d’ouvrir la réflexion sur la notion de vague à partir du prisme de la philosophie des sciences, dans le but d’interroger le sens de cette notion dans différents domaines de la recherche scientifique. L'appel est ouvert à toutes contributions (en français ou en anglais) sur ce thème. Voici quelques exemples de questions possibles (liste non exhaustive) :

  1. Que signifie le vague dans différents domaines de recherche ? Devons-nous le considérer comme quelque chose de multidimensionnel ? Est-il présent dans tous les domaines ? Si oui, de quelles manières ? Le vague favorise-t-il certains niveaux ontologiques et/ou épistémologiques précis ?
  2. Le vague est-il réductible à un simple problème épistémologique ? Par exemple, est-il réductible à notre capacité cognitive limitée ? Ou est-il ontologiquement intrinsèque à la réalité elle-même ? Est-ce que seuls les concepts sont vagues ou également les processus/phénomènes naturels ? Ces deux perspectives peuvent-elles être conciliées ?
  3. Le progrès scientifique implique-t-il inévitablement une diminution progressive du vague ? Les concepts précis sont-ils toujours meilleurs que les concepts vagues ? Les conceptions du vague peuvent-elles évoluer avec le temps ?
  4. Le vague est-il toujours en opposition avec notre prédisposition cognitive à la simplification ? En d’autres termes, avons-nous une aversion cognitive pour le vague ?
  5. Le vague est-il toujours et uniquement une limite ? Ou bien existe-t-il des cas dans lesquels le vague peut compléter utilement une explication ? Cette notion peut-elle jouer un rôle épistémique et/ou heuristique ? Par exemple, peut-elle contribuer positivement à la généralisation, la longévité, la résilience et la fécondité d’une explication ?
  6. D’un point de vue conceptuel, et pour délimiter la notion de « vague » en français, quelle est la différence entre « vagueness », « haziness », and « fuziness » ?
  7. Quelle est la relation entre la complexité et le vague ?

Cet appel fait suite aux journées d’études intitulées "Le vague dans les sciences" qui se sont tenues les 20 et 21 Juin 2022 à Paris 1.

Date butoir pour les soumissions : 30 mars 2023. (appel clos)

Les éditeurs invités du numéro spécial :

Marco Casali (LabEx Who Am I? & IHPST, Paris 1 Panthéon-Sorbonne)

Marie Michon (IHPST, Paris 1 Panthéon-Sorbonne)

Charles Pence (Université Catholique de Louvain)

 

Bibliographie indicative :

Egré P., (2018), Qu’est-ce que le vague ?, Librairie philosophique J. Vrin.

Neto C., (2020), When imprecision is a good thing, or how imprecise concepts facilitate integration in biology, Biology & Philosophy, 35(6), 1-21.

Hofmann B., (2021), Vagueness in Medicine: On Disciplinary Indistinctness, Fuzzy Phenomena, Vague Concepts, Uncertain Knowledge, and Fact-Value-Interaction, Axiomathes, 1-18.

Keil G., Keuck L., & Hauswald R., (Eds.). (2017). Vagueness in psychiatry. Oxford University Press.

Seising R., (2008), On the absence of strict boundaries—Vagueness, haziness, and fuzziness in philosophy, science, and medicine, Applied soft computing, 8(3), 1232-1242.

Sorensen R., (2018), Vagueness, The Stanford Encyclopedia of Philosophy, Edward N. Zalta (ed.).

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