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Authors

  • Annik Dubied Université de Neuchâtel

DOI:

https://doi.org/10.14428/rec.v54i54.66893

Keywords:

autorégulation, Suisse, déontologie, conseil de presse

Abstract

À l’approche de son 50e anniversaire, le Conseil suisse de la presse (CSP) fait face à plusieurs évolutions. La première concerne la hausse du volume des plaintes, qui a doublé depuis 2017. Multifactorielle, cette augmentation pose des défis au CSP, peu équipé pour y faire face. La deuxième concerne une juridicisation croissante du processus de plainte : cette institutionnalisation met en péril l’essence même de l’autorégulation et sa capacité à répondre aux préoccupations du public.
L’article aborde ensuite les réformes adoptées par le CSP. Une partie d’entre elles concerne les mécanismes d’introduction des plaintes ; l’autre touche à des Directives régissant des principes journalistiques. Le Conseil s’est notamment penché sur la protection de la vie privée, le native advertising et l’audition en cas de reproches graves. Ces réformes sont analysées en tenant compte de l’évolution du contexte médiatique, et en donnant des pistes de solutions pour l’avenir. 

Author Biography

Annik Dubied, Université de Neuchâtel

Vice-Présidente du Conseil suisse de la presse 

Professeure en Journalisme et communication 

Académie du journalisme et des médias (AJM) 

Faculté des sciences économiques (FSE) 

Université de Neuchâtel (CH) 

Published

2022-12-14

Issue

Section

Special Issue Articles