Qu’est-ce qui se cache derrière un apparat critique ? Rm 5,1 ou pourquoi il faut continuer à faire de la critique textuelle

Auteurs

  • Régis Burnet
  • Pierre-Édouard Detal

DOI :

https://doi.org/10.14428/babelao.vol1011.2022.64963

Mots-clés :

Romains 5,1, Critique textuelle, Vetus Latina, Épître aux Romains, Théologie paulinienne

Résumé

Pourquoi les reconstructions critiques actuelles du texte grec de Rm 5,1 portent-elles ἔχομεν et non ἔχωμεν ? Sans un détour par la critique textuelle, il est difficile de percevoir combien les consensus philologiques sont parfois fragiles. La lecture actuelle – suivie par les grandes traductions contemporaines dans les langues vernaculaires – ne repose finalement que sur une sorte de coup de force réalisé au XVIe siècle pour faire passer une lecture assez minoritaire et qui s’oppose à toute la tradition. La raison précise de ce choix est assez obscure, et mériterait une véritable histoire de la réception de ce verset paulinien.

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Publiée

24-02-2022

Comment citer

[1]
R. Burnet et P.- Édouard Detal, « Qu’est-ce qui se cache derrière un apparat critique ? Rm 5,1 ou pourquoi il faut continuer à faire de la critique textuelle », BABELAO, vol. 1011, p. 145–159, févr. 2022.

Numéro

Rubrique

Nouveau Testament