La question de l’apparat critique du Nestle-Aland dans le témoignage des manuscrits de la Vieille Latine : l’exemple des Pèlerins d’Emmaüs

Auteurs

  • Laurent Pinchard

DOI :

https://doi.org/10.14428/babelao.vol1011.2022.64943

Mots-clés :

Péricope des Pèlerins d’Emmaüs, Lc 24,12-35, Manuscrits vieux-latins, Critique textuelle, Texte « occidental »

Résumé

Les manuscrits de la Vieille-Latine font partie des premiers témoins les plus intéressants du Nouveau Testament, du fait de leur ancienneté : antérieurs à la Vulgate, ils sont contemporains des premières traductions dans d’autres langues comme le syriaque et le copte. Cependant, les apparats critiques les classent souvent « en bloc », empêchant ainsi de voir l’apport de chaque manuscrit et, par là même, son rôle de traceur dans la transmission du texte néotestamentaire. Cet article se propose d’étudier la péricope des Pèlerins d’Emmaüs (Lc 24,13-35) dans divers manuscrits de la Vieille-Latine. Alors que le texte grec en atteste deux états bien distincts, celui du texte « occidental » et celui du texte alexandrin, le témoignage des manuscrits vieux-latins semble, d’après une étude minutieuse de leurs variantes, retracer cette évolution. Loin d’utiliser les critères classiques et généraux, – de caractère « occidental » ou « mixte vulgate » –, généralement attribués à la Vieille-Latine, le présent article souhaite montrer que les variantes de ces manuscrits interviennent aux endroits mêmes des tensions entre texte « occidental » et texte alexandrin, et souligner leur évolution dans ce passage exclusif de Luc ; ce qui conforte la suggestion des études antérieures quant au caractère primitif de cette péricope, telle que la transmet le texte « occidental » .

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Publiée

24-02-2022

Comment citer

[1]
L. Pinchard, « La question de l’apparat critique du Nestle-Aland dans le témoignage des manuscrits de la Vieille Latine : l’exemple des Pèlerins d’Emmaüs », BABELAO, vol. 1011, p. 189–214, févr. 2022.

Numéro

Rubrique

Nouveau Testament