Reversing the Malthusian paradigm on retirement age
DOI :
https://doi.org/10.14428/rqj2015.03.01.03Résumé
Résumé
La démographie a toujours influencé la pensée politique. La décision récente d’augmenter l’âge à la pension dans beaucoup de pays développés est inspirée par l’évolution importante de la composition par âge de la population. Mais il y a en réalité peu d’arguments pour augmenter l’âge à la retraite si l’on tient compte de l’ensemble des données démographiques et économiques. Une interprétation souvent trop simpliste et même parfois erronée d’indicateurs démographiques contribue à cette démarche. L’utilisation systématique d’indicateurs démographiques dans la discussion sur la viabilité du système des pensions et de la sécurité sociale est selon nous souvent inspirée par la théorie de l’économie de l’offre. Un aspect crucial est le fait que la croissance de la productivité est ignorée ou minimisée. À cet égard, la discussion actuelle présente une profonde similitude avec l’approche Malthusienne de la population.
Abstract
Demography always influenced political thinking. The recent decision to increase the age of retirement in many high-income countries is driven by a dramatic change in the age composition of the population. We argue that there is in fact no need to increase the age of retirement and that many aspects of the current evolution both in demography and in economy are overlooked. Moreover, some demographic indicators such as life expectancy or the dependency ratio are often interpreted in a simplistic and erroneous way. The systematic use of demographic indicators to discuss the sustainability of the pension system and of the social security system is in our view often inspired by the supply-side way of economic thinking. A crucial aspect is that productivity increase is ignored or minimalized in the discussion. In this regard the discussion has many similarities with the Malthusian approach of the population question.