Retour des retraités en ville : Mythe ou réalité ? Étude des migrations des 50-69 ans à Bruxelles
DOI:
https://doi.org/10.14428/rqj2015.03.01.02Abstract
Résumé
Partant du constat que l’hypothèse d’un retour des retraités en ville est régulièrement évoquée dans le discours politique, cet article se propose d’interroger le contenu de cette hypothèse en revenant sur la définition du «retour» et, ensuite, de la tester à partir de l’exemple de la Région de Bruxelles-capitale. Il en ressort un double niveau de définition à la fois macro et micro impliquant une lecture différente du phénomène. Au niveau macro, si on observe une augmentation de l’immigration des 50-69 ans en ville, le solde migratoire pour ce groupe d’âge demeure négatif, traduisant une certaine difficulté du monde urbain à conserver ses résidants âgés. Au niveau micro, on observe un retour en ville de personnes qui y ont vécu une partie de leur enfance, de la même manière qu’on observe ce phénomène pour des communes rurales.
Abstract
Noting that the assumption of a return of retired city is regularly mentioned in political discourse, this article seeks to examine the contents of this hypothesis by returning to the definition of «return». Then, this hypothesis is tested from the example of Brussels-capital. It shows two levels of definition of both macro and micro involving a different interpretation of the phenomenon. At the macro level, if an increasing immigration of 50-69 years in the city is observed, the migration balance for this age group remains negative, reflecting the difficulties of the urban world to retain its older residents. At the micro level, there is a return to the city of people who have lived part of their childhood in the city.