Le rêve ou la vie sans distance
Un cheval entre dans un bar de David Grossman
Mots-clés :
Phénoménologie du rêve, Imaginaire, Souffrance du souvenir, Récits populistesRésumé
Le roman de David Grossman est construit sur l’aveu d’un cauchemar. Nous l’analyserons selon trois perspectives.
La première, de l’ordre de la phénoménologie, met en relief que le rêve est la rencontre sans distance avec le réel, dans l’intrication de l’agir et du subir en laquelle consiste chaque existence. Il mobilise essentiellement l’affectivité, ce qui fait de lui une expérience au sens le plus fort du terme.
La deuxième considère sa puissance positive et notamment sa capacité à ménager une façon d’accepter l’impermanence. A contrario, Grossman est vivement préoccupé par la toxicité, pour les individus et pour leur vivre-ensemble, des rêves empoisonnés distillés par les mensonges populistes.
Enfin, en ménageant une place au rêve, la biographie et le récit autobiographique débordent la chronologie et la relation des faits et deviennent la narration de la rencontre de l’individu et du monde et de la rencontre, en retour, de soi à soi.
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