Complex data management of the national register:
Methodological choices and their impacts on the intensity of re-emigration of African migrants living in Belgium
DOI:
https://doi.org/10.14428/rqj2023.11.01.05Keywords:
Re-emigration, African migrants, Deregistration, Administrative invisibilility, Belgian national register, Réémigration, Migrants africains, Radiations, Invisibilité administrative, Registre national belge, Belgique, BelgiumAbstract
Many studies on re-emigration use population register data to study the emigration of migrants. Despite the advantages they offer, these data also have limitations, and the methodological choices researchers make to address them impact the measurement of re-emigration intensity. This paper examines how re-emigration can be measured using data from the Belgian National Register and under what assumptions deregistrations may or may not be considered in re-emigration measurement. To address these questions, the focus is on African migrants living in Belgium, whose migration and administrative trajectories can be complex, and for whom methodological choices have a significant impact. Analyses reveal that declared emigration alone cannot objectively define re-emigration. Many individuals deregistered from the Register leave the host country without declaring their exit and do not return. These individuals are emigrants in their own right. However, among the deregistrated individuals, some do not actually leave the host
country, and should therefore not be considered as emigrants. Our results suggest that only those who leave the host country and are not re-registered should be considered in the re-emigration measurement. The findings obtained militate for better recording of exits, particularly by border staff, and the inclusion of reasons for deregistrations in the population registers to distinguish true deregistrations from deregistrations without emigration.
Résumé
Plusieurs travaux sur la réémigration recourent aux données de registres de population pour étudier les émigrations de migrants. En dépit des avantages qu’elles offrent, ces données ont également des limites, et les choix méthodologiques auxquels les chercheurs recourent pour y faire face ont une incidence sur la mesure de l’intensité de la réémigration. Cet article examine comment on peut mesurer la réémigration avec les données du Registre National belge, et sous quelles hypothèses les radiations du registre peuvent ou non être prises en compte dans la mesure de la réémigration. Pour répondre à ces questions, l’étude se focalise sur les migrants africains vivant en Belgique, dont les parcours migratoires et administratifs peuvent être complexes, et pour lesquels les choix méthodologiques ont une incidence non négligeable. Les analyses révèlent que l’émigration déclarée à elle seule ne saisit pas correctement la réémigration. De nombreuses personnes radiées du registre quittent la Belgique sans déclarer leur sortie et ne reviennent plus. Ces derniers sont des donc émigrants à part entière. Néanmoins, parmi les personnes radiées, certains ne quittent pas le territoire du pays d’accueil, et ne doivent donc pas être considérés comme émigrants. Nos résultats proposent que seuls ceux qui quittent le pays d’accueil et ne sont pas réenregistrés soient pris en compte dans la mesure de la réémigration. Les résultats obtenus soulignent la nécessité d’un meilleur enregistrement des sorties, notamment par le personnel aux frontières, et la prise en compte des raisons de radiations dans la tenue des registres des populations afin de distinguer les vraies des radiations sans émigration.
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