Direct and indirect paths leading to contraceptive use in urban Africa
An application to Burkina Faso, Ghana, Morocco, Senegal
DOI:
https://doi.org/10.14428/rqj2017.05.01.02Abstract
Résumé
Cet article examine le recours à la contraception dans les capitales de quatre pays africains, le Burkina Faso, le Ghana, le Maroc et le Sénégal. L’article cherche à répondre à deux questions : (i) quel est l’ordre hiérarchique des relations causales entre les caractéristiques individuelles associées au recours à la contraception dans les quatre populations urbaines considérées ? Plus particulièrement, (ii) comme l’instruction est un facteur majeur de la transition démographique, les données confirment-elles les deux chemins indirects allant de l’instruction au recours à la contraception qui ont été proposés dans la littérature, à savoir un chemin union-reproduction et un chemin socio-culturel ? À partir d’une analyse secondaire des Enquêtes Démographie et Santé (EDS), la méthodologie se base sur des modèles structurels récursifs représentés par des graphes acycliques orientés. L’analyse empirique confirme l’importance de variables telles que le désir d’enfants et l’accord parental en matière de planification familiale pour expliquer le recours à la contraception. L’analyse met aussi en relief un chemin structurel union-reproduction associant instruction féminine et recours à la contraception. En revanche, l’analyse aboutit à rejeter l’existence d’un chemin socioculturel, celui-ci étant infirmé par les données disponibles. La validité de ces résultats est discutée.
Abstract
This study examined contraceptive use in the capital cities of four African countries, Burkina Faso, Ghana, Morocco and Senegal. The article sought to answer two questions: (i) what is the hierarchical ordering of causal relationships among the individual factors involved in the use of contraception in the four urban populations considered? More particularly, (ii) as education is a major factor of fertility transition, are two main indirect pathways that have been proposed in the literature (a union-reproductive path and a socio-cultural one), leading from women’s education to contraceptive use, confirmed by the data? Having recourse to a secondary analysis of Demographic and Health Survey(DHS) data, the methodology is based on recursive structural models represented by directed acyclic graphs. The empirical analysis confirms the importance of variables such as the desire for children and partner agreement on family planning in explaining contraceptive use. It also highlights a structural union-reproductive path linking female education and contraceptive use. On the contrary, the analysis leads to a tentative rejection of the socio-cultural path, as it is falsified by the data available. The validity of these results is discussed.