Residential segregation and clustering dynamics of migrants in the metropolitan area of Barcelona

A demo-spatial analysis at the census tract level

Authors

  • Juan Galeano Centre for Demographic Studies, Barcelona
  • Jordi Bayona-i-Carrasco Centre for Demographic Studies and University of Barcelona

DOI:

https://doi.org/10.14428/rqj2018.06.01.05

Keywords:

International migration, residential segregation, ethnic concentration, metropolitan area of Barcelona

Abstract

Abstract

During the first decade of the 21st century, the Metropolitan Region of Barcelona underwent an enormous demographic transformation following the arrival of more than 300’000 foreign immigrants. The residential patterns resulting from the settlement of the newcomers drastically changed the composition of the human landscape at all territorial levels, both national and local, confronting policy makers and migration managers with the tremendous challenge of managing the increasing population diversity. Within this context, two linked phenomena are perceived as particularly relevant for social cohesion: (i) the degree of residential segregation between different population groups and (ii) the spatial concentration of the newcomers. To assess the degree and trend of spatial assimilation of different immigrant groups and the process of formation of areas of concentration and their evolution over time, we combine the analysis of residential segregation at the metropolitan level with the application of the local indicator of spatial association (Moran’s I), which allows us to locate areas of residential clustering at the census tract level. Our results show the coexistence of a general trend towards the spatial assimilation of foreign-born populations at the regional level (except for Western Europeans), along with the consolidation, and even extension, of ethnic concentrations at the local level.

Résumé

Au cours de la première décennie du 21ème siècle, la région métropolitaine de Barcelone a subi une énorme transformation démographique suite à l’arrivée de plus de 300 000 immigrants étrangers. Les schémas résidentiels résultant de l’ins­tallation des nouveaux arrivants ont considérablement modifié la composition du paysage humain à tous les niveaux territoriaux, nationaux et locaux, confrontant les décideurs et les gestionnaires des migrations à l’énorme défi de gérer la diversité démographique croissante. Dans ce contexte, deux phénomènes liés sont perçus comme particulièrement pertinents pour la cohésion sociale : (i) le degré de ségrégation résidentielle entre différents groupes de population et (ii) la concentration spatiale des nouveaux arrivants. Pour évaluer le degré et les tendances de l’assimi­lation spatiale des différents groupes d’immigrants et le processus de formation des aires de concentration et leur évolution dans le temps, nous combinons l’analy­se de la ségrégation résidentielle au niveau métropolitain avec l’indicateur de Moran d’association spatiale au niveau local, ce qui nous permet de localiser les zones de regroupement résidentiel au niveau des secteurs de recensement. Nos résultats montrent une tendance générale vers l’assimilation spatiale des populations nées à l’étranger au niveau régional (sauf pour les Européens de l’Ouest), simultanément à la consolidation, voire l’extension, des concentrations ethniques au niveau local.

 

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2018-04-01

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