Introduire l’enseignement explicite dans sa pratique : comment quatre enseignantes s’approprient-elles un dispositif d’atelier d’écriture ?

Auteurs

  • André Marine ULiège
  • Patricia Schillings Uliège
  • Anouk Dumont UCLouvain
  • Morgane Libion Uclouvain
  • Élodie Pénillon Haute Ecole Léonard de Vinci

Mots-clés :

appropriation, pratiques enseignantes, stratégies d'écriture, enseignement explicite

Résumé

Facteur essentiel de réussite scolaire, la maitrise de l’écrit conditionne l’exercice d’une citoyenneté responsable et critique (Blaser, 2011). Pourtant, plusieurs études récentes (Brissaud & Fayol, 2018 ; Communauté française, 2015) montrent en effet que l’enseignement de la production d’écrits fait défaut dans les classes du début de l’enseignement primaire. Par ailleurs, les enseignants francophones se déclarent peu armés pour enseigner l’écriture et y consacrent deux fois moins de temps qu’à l’enseignement de la lecture (Goigoux, 2016 ; Lafontaine & Nyssen, 2006). Dans le cadre de la réforme du système éducatif belge francophone, 22 enseignants volontaires ont pris part à une recherche collaborative durant laquelle ils ont expérimenté un dispositif d’enseignement-apprentissage de l’écriture entre février et juin 2018. Celle-ci était menée par le groupe de travail Consortium Français-Latin. Le présent article investigue la manière dont quatre enseignantes belges francophones se sont appropriées la première phase d’enseignement explicite proposée dans l’atelier d’écriture de Calkins et al. (2016). Après avoir mis en évidence dans un précédent article (De Croix et al., 2020) les progressions significatives des élèves suite à l’expérimentation de ce dispositif, nous cherchons à décrire la variabilité observée au niveau du modelage proposé par ces quatre enseignantes et à analyser la nature des adaptations observées.



Bibliographies de l'auteur

André Marine, ULiège

Marine André est chargée de recherche en Sciences de l'Éducation à l’ULiège. Ses recherches portent sur le développement de dispositifs de formation et l’accompagnement d’équipes éducatives  dans le domaine de la littératie, notamment la mise en place d’outils pédagogiques d’entrée dans l’écrit .

Patricia Schillings, Uliège

Patricia Schillings est professeur au département Éducation et Formation de L'ULiège. Ses enseignements et recherches portent sur la formation et l'accompagnement  des enseignants principalement dans le domaine de la littératie.   



Anouk Dumont, UCLouvain

Institutrice primaire de formation et psychopédagogue, Anouk Dumont travaille comme chercheuse en didactique du français au sein de l’UCLouvain (Belgique). Ses recherches portent sur les outils didactiques de l’école maternelle au début du secondaire, et la manière dont ceux-ci sont mis en pratique dans les classes par les enseignants. Elle est également maitre-assistante en didactique du français et en psychopédagogie à  la Haute Ecole Léonard De Vinci.






Morgane Libion, Uclouvain

Morgane Libion travaille comme chercheuse en didactique du français au sein de l'UCLouvain (Belgique). Après avoir enseigné en première et deuxième primaire pendant plusieurs années, elle participe à des recherches en didactique du français et plus précisément dans le domaine de l’entrée dans l’écrit et de la lecture.

Élodie Pénillon, Haute Ecole Léonard de Vinci

Institutrice primaire et psychopédagogue, Pénillon Élodie travaille comme assistante de recherche au sein de la Haute Ecole Léonard De Vinci. Ses recherches portent sur la didactique du français et plus particulièrement sur l’entrée dans l’écrit et la lecture.

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Publiée

2022-09-07

Numéro

Rubrique

Articles