Introduction
Autobiographie, convivium, nourriture-Frankenstein, vampirisme
Résumé
Les articles de ce numéro 13 de Mnemosyne o la costruzione del senso traitent de la relation autobiographie et alimentation. Des essaies qui reprennent le témoin d’un chemin que des origines se perpétue dichotomiquement jusqu’à nos jours : d’en coté on identifie la nourriture comme bénéfique, moment de partage et de rédemption, et à l’opposé on la retient un poison, source de conflits et de contrastes. Ces deux aptitudes nous les retrouvons dans des œuvres littéraires, dans le cinéma et la télévision contemporains.
Tout ce qui concerne le manger – se le procurer, le préparer, l’assumer – soit sur le plan symbolique que factuel, est témoigné des graphites préhistoriques, de l’Iliade et l’Odyssée, des Dialogues de Platon, et tout au long du temps jusqu’aujourd’hui. Les actes qui accompagnent la nutrition a été au centre de la narration de l’homme à travers une espèce de spectacularisation du travail rétrostant, du plaisir de manger, et du partage. À l’opposée une autre narration a regardé la faim, la pénurie, la dévoration, sous un regard et des revers obscurs.