Mots ouïs, mots inouïs.
Importance de l’oreille dans L’usage de la parole de Max-Pol Fouchet et Ver-Vert de Jean-Baptiste Gresset
DOI :
https://doi.org/10.14428/mnemosyne.v0i3.12143Mots-clés :
Fouchet, Gresset, autobiographie, expressions auditivesRésumé
Après quelques considérations étymologiques et sémantiques sur les verbes écouter, entendre et ouïr, on présentera brièvement les deux écrivains français Fouchet et Gresset ainsi que leurs œuvres, que l’on situera par rapport au sujet proposé. Le récit du premier, intitulé L’usage de la parole, est un texte de fiction rédigé à la première personne (ce qui autorise l’hypothèse du récit autobiographique) où l’on focalisera sur tout ce qui relève de l’auditif, examiné d’un point de vue lexicosémantique et stylistique, puis on étudiera les rapports entre le narrateur et ce qu’il entend. Ensuite on établira un parallèle avec le long poème héroïcomique de Gresset qui porte le nom de son personnage principal, Ver-Vert. On l’analysera sous l’angle des expressions auditives et de l’effet produit sur l’entendeur par les mots entendus