La question de « l’autre langage »
une sortie du champ philosophique ?
DOI:
https://doi.org/10.14428/rimh.v0i5.6683Keywords:
christianisme, langage, phénoménologieAbstract
C’est sans doute en estimant que « l’histoire de l’existence du Christ a un sens phénoménologique fondamental » que Michel Henry cautionne son projet de travail sur le christianisme. Cette dimension de son œuvre constitue sans doute une crux interpretandi pour les spécialistes et l’on sait combien elle peut les gêner. De fait, les interrogations sont nombreuses : quand Henry parle du christianisme, est-il resté phénoménologue, s’agit-il même tout simplement encore d’une philosophie et, corollairement, est-il justifiable au gré des œuvres de la Raison de penser de la sorte les rapports historiques complexes entre ce que nous disons être le philosophique et le théologique ? Ce sont ces questions qu’il faut au moins poser sereinement dans le cadre de ce travail d’édition des notes préparatoires que nous proposons ici et où il est évident que s’y cherche un support de réflexion sur cet « autre » du langage dont Henry cherche ultimement à comprendre la provenance.