Les échos d’Antigone. De la voix au visage

Auteurs

  • Elsa SIFFERT Université européenne de Bretagne (Rennes)

DOI :

https://doi.org/10.14428/rihb.v0i7.17573

Mots-clés :

Antigone, opéra, voix, adaptation

Résumé

Analyse de l’opéra La lumière Antigone se référant aux théories de Lacan. L’ensemble de la production littéraire d’Henry Bauchau est traversé de multiples voix. Parmi elles, plus spécifiquement, une voix sans parole qui n’est pas un vecteur de communication, mais véhicule d’un désir de l’Autre. Cette voix qui exprime l’indicible, est paradoxalement mise en mot dans le dialogue d’Antigone et d’Hannah et trouve un écho dans la musique. «Bauchau intègre le cri d’Antigone, cette poussée extime d’un informulé informulable et agrammatical qui demande pourtant à se manifester. Pierre Bartholomée offre à ce cri, à cette parole Antigone, un monde musical. »

Biographie de l'auteur

Elsa SIFFERT, Université européenne de Bretagne (Rennes)

Elsa Siffert est l’auteur d’une thèse de doctorat en musicologie soutenue à l’Université de Rennes 2 : D'Œdipe à Antigone, la voix en scène chez Pierre Bartholomée dans ses œuvres composées d'après les romans d'Henry Bauchau. Elle est coordinatrice éditoriale pour Little Tribeca, rédactrice pour la Philharmonie de Paris et journaliste radio.

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Publiée

2015-11-25

Numéro

Rubrique

Dossier thématique