De l’achèvement de l’image à l’ouverture de l’œuvre d’art : éthique et esthétique chez Henry Bauchau et Emmanuel Levinas

Auteurs

  • Cesare DEL MASTRO Université catholique de Louvain

DOI :

https://doi.org/10.14428/rihb.v0i5.17323

Mots-clés :

Altérité, image, éthique, L’Enfant bleu

Résumé

Cette lecture de L’Enfant bleu en dialogue avec la philosophie d’Emmanuel Levinas prend pour hypothèse que, d’une esthétique de l’achèvement de l’image qui se situe aux antipodes de l’éthique, on passe ici à la création de l’œuvre d’art habitée par l’altérité. Le personnage d’Orion, d’abord prisonnier des images dévalorisantes qu’on lui renvoie et paralysé dans l’anonymat du « on doit », expérimente la barbarie intérieure, révélée grâce à la figuration du mythe du Minotaure. La mise en récit de ses dessins à l’usage de la thérapeute engage ensuite un appel à un au-delà de soi qui émane du visage de l’Autre ; elle invite à une dynamique positive d’échange, qui réintroduit une altérité positive.

Biographie de l'auteur

Cesare DEL MASTRO, Université catholique de Louvain

Notice biographique max. 1.000 signes : Diplômé en littérature hispano-américaine et en philosophie (Universités catholiques du Pérou, de Leuven et de Louvain-la-Neuve), Cesare Del Mastro mène actuellement une recherche doctorale, en tant qu’aspirant du FNRS, sur la phénoménologie henryenne du langage, la littérature et la vulnérabilité, au sein de l’Institut supérieur de philosophie de l’Université catholique de Louvain.

Publiée

2013-01-10