Dal Naturale della mano d’Adriano Marchetti ou la traduction comme « épreuve » du dialogue avec l’inconscient créateur d’Henry Bauchau poète
DOI :
https://doi.org/10.14428/rihb.v0i4.16973Mots-clés :
poésie, psychanalyse, inconscient, Dieu, femmeRésumé
L’article se fait l’écho de la traduction de poèmes de Bauchau en italien par Adriano Marchetti. Outre l’accent mis sur ce que la poésie de Bauchau doit à la psychanalyse freudienne et à l’écoute des voix de l’inconscient, il met en lumière ce que la traduction apporte de nuances et d’éclairages particuliers. Il analyse dans cette optique deux poèmes de Double zodiaque : La Vierge et les Poissons et conclut : « Ces deux poèmes s’avèrent emblématiques de la pratique de traduction de Marchetti. Ce traducteur trace en effet dans ses textes des parcours phono-symboliques qui, comme les constellations qu’observaient les marins de l’Antiquité, aident le lecteur à s’orienter dans la traversée de la poétique bauchalienne.[…] La parole de traduction est ainsi « apprentissage du propre », […], présence vive et perceptible du traducteur au sein de ses textes. […] ».