Dal Naturale della mano d’Adriano Marchetti ou la traduction comme « épreuve » du dialogue avec l’inconscient créateur d’Henry Bauchau poète

Auteurs

  • Sara AMADORI Université de Bologne (Forli)

DOI :

https://doi.org/10.14428/rihb.v0i4.16973

Mots-clés :

poésie, psychanalyse, inconscient, Dieu, femme

Résumé

L’article se fait l’écho de la traduction de poèmes de Bauchau en italien par Adriano Marchetti. Outre l’accent mis sur ce que la poésie de Bauchau doit à la psychanalyse freudienne et à l’écoute des voix de l’inconscient, il met en lumière ce que la traduction apporte de nuances et d’éclairages particuliers. Il analyse dans cette optique deux poèmes de Double zodiaque : La Vierge et les Poissons et conclut : « Ces deux poèmes s’avèrent emblématiques de la pratique de traduction de Marchetti. Ce traducteur trace en effet dans ses textes des parcours phono-symboliques qui, comme les constellations qu’observaient les marins de l’Antiquité, aident le lecteur à s’orienter dans la traversée de la poétique bauchalienne.[…] La parole de traduction est ainsi « apprentissage du propre », […], présence vive et perceptible du traducteur au sein de ses textes. […] ».

Biographie de l'auteur

Sara AMADORI, Université de Bologne (Forli)

Sara Amadori est Professeur et tuteur de didactique à l’École de Langues et littératures, traduction et interprétation de l’Université de Bologne à Forli. Elle enseigne aussi la langue française dans le Département d’études linguistiques et culturelles de l’Université de Modena. Sa thèse de doctorat a été publiée en 2015 chez Hermann sous le titre Yves Bonnefoy, père et fils de son Shakespeare. On lui doit la traduction italienne d’ouvrages de Ruth Amossy, Emily Grosholz et Lucy Vines.

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Publiée

2012-06-15

Numéro

Rubrique

Dossier thématique