L’humain de la terre au coeur de la crise de l’humanité : Une approche systémique de la santé de la terre à partir de la relativité cognitive et systémique
DOI:
https://doi.org/10.14428/aes.v9i1.56133Keywords:
crise, systémique, relativité cognitive et systémique, complexité, intrication, génétique, mémoire systémique, être humainAbstract
Cette contribution est dans le prolongement de l’exposé fait au congrès de Bruxelles en 2018 dont le titre était "la place de l’Europe dans la crise de l’humanité". La première partie de cette contribution faite par Richard Vitrac donnait une représentation cognitive et systémique de l’être humain défini à partir de la relativité cognitive et systémique (RCS).
La contribution actuelle se propose de montrer en quoi la RCS entraîne un changement de paradigme dans la représentation de l’être humain qui a des conséquences au niveau de la santé du corps social comme an niveau de la santé du corps humain. Avant la RCS l’être humain était identifié à son corps soumis à la causalité temporelle. Après le RCS il est identifié à sa conscience qui "expérimente" et gère son corps de chair.
Cela correspond à la formule de Teilhard de Chardin disant : "Nous ne sommes pas des êtres humains (sous-entendu de chair) vivant une expérience spirituelle mais des êtres spirituels vivant une expérience humaine (sous-entendu de chair) !
Cette représentation nouvelle de l’humain justifie l’intuition de Teilhard de Chardin qui affirme que l’humanité est en train de passer du stade de la biosphère à celui de la noosphère où c’est la conscience qui est la racine de l’humain, ce n’est plus son corps.
La première partie met en évidence le fonctionnement de l’humain ancien (avant la RCS) soumis à la causalité temporelle. La deuxième partie montre comment la RCS met en évidence qu’effectivement la noosphère est déjà en train de naître dans les consciences. Cela modifiera radicalement la relation des humains avec l’idée qu’ils se font de Dieu ainsi qu’avec la nature, et en particulier avec la terre elle-même qui sera respectée, car l’homme saura qu’il est responsable du devenir de la maison terre.
Cela devrait permettre à l’humanité de sortir de la crise pour entrer dans la paix des consciences.