Genre et Communication :
quels enjeux pour les pratiques
professionnelles en communication ?
Valérie Lépine, professeure des universités
en Sciences de l’information – communication
à l’ITIC, Université Paul Valéry – Montpellier 3,
Membre du LERASS
valerie.lepine@univ-montp3.fr
Josianne Millette, professeure agrégée
Département d’information et de communication
de l’Université Laval (Québec, QC),
membre du Laboratoire de communication
médiatisée par ordinateur (LabCMO).
josianne.millette@com.ulaval.ca
Sandrine Roginsky, professeure,
École de communication de l’UCLouvain,
directrice du LASCO,
membre associée du Laboratoire
de communication médiatisée par ordinateur
(LabCMO)
sandrine.roginsky@uclouvain.be
2 Genre et Communication : quels enjeux pour les pratiques professionnelles...
Le genre apparaît comme une dimension non négligeable dans l’appréhension des
métiers et des parcours professionnels de la communication dans toutes ses déclinaisons
(relations publiques, presse, publicité, journalisme d’entreprise, communication
externe, interne, etc.). On trouve en sociologie du travail des recherches s’intéressant
au thème de la féminisation des métiers et des professions, qui, par exemple, interrogent
une possible dévalorisation induite par l’arrivée des femmes, se penchent sur une
division du travail « se révèlent les principes de diérenciation et de hiérarchisation
entre les tâches masculines et féminines » (Malochet, 2007, § 6), ou encore posent la
question des discriminations en organisations. Ces travaux amènent à considérer la
transversalité des rapports de genre, puisque les trajectoires professionnelles doivent
être articulées aux modalités de travail et aux activités proprement dites. D’ailleurs,
pour Miller (cité par Caron, 2004), le genre occupe une position centrale dans la vie
organisationnelle.
Ainsi, depuis quelques années, certaines associations professionnelles, notamment
COM-ENT en France, ont pris l’initiative d’animer des réexions sur les pratiques
professionnelles et d’engagement contre le sexisme (« Toutes Femmes, Toutes
Communicantes »). Un mouvement similaire s’observe en Belgique, avec notamment
une réexion des communicateurs et communicatrices des institutions publiques sur
la dimension genrée de la communication produite, ainsi qu’au Canada et ailleurs dans
le monde, avec, par exemple, la mise sur pied de regroupements et campagnes comme
« Femme en Créa » (Québec), The Lost Girls Mouvement (EU) et Creative Equals (UK).
La mise en place de standards et de guides pour communiquer en évitant de mobiliser
des stéréotypes de genre et en favorisant diérentes formes d’écriture inclusive s’est
également répandue dans de nombreuses institutions publiques et éducatives. Les
quali catifs varient cependant ; dénir le problème ne fait pas consensus, comme
d’ailleurs ne fait pas consensus le type d’écriture à mobiliser pour prendre en compte
la dimension genrée de la communication. Enjeu de communication, enjeu pour les
communicateurs et communicatrices, la question du genre est donc centrale. Pour
Bertini (2006, 121) d’ailleurs, « toute situation d’information et de communication
se réfère implicitement au système de signication et d’interprétation que constitue le
genre », tandis que Coulomb-Gully (2009, § 32) estime que « toute communication
est par dénition genrée ».
Pourtant, la question du genre peut paraître délaissée par les sciences de l’information
et de la communication. Les questions relatives au rapport entre genre et pratiques
professionnelles des communications ont été davantage investies dans la littérature
anglo-saxonne, en relations publiques notamment (Daymon et Demetrious, 2014).
Les enjeux de la féminisation y trouvent une forte résonance, comme peut d’ailleurs
l’illustrer la récente étude menée par EUPRERA qui propose une revue de littérature
extensive, de 1982 à 2019 et met en évidence les enjeux de genre auxquels les femmes
qui pratiquent le métier sont confrontées (Topic et al., 2019). Par contraste, en France,
Virginie Julliard constate qu’« aucun courant de recherche ne s’est constitué autour
de la problématique du genre et de la communication » (Julliard, 2009, § 9). Les
Introduction 3
travaux engagés en SIC au prisme du genre demeurent dans une relative discrétion
(Fleury et Walter, 2009) même si une certaine visibilité leur a été donnée grâce au
dossier que la Revue française des sciences de l’information et de la communication
(RFSIC) a consacré en 2014 aux « recherches au féminin en SIC ». Dans le dossier
qu’elles ont coordonné, Françoise Bernard et Catherine Loneux ont voulu, d’une part,
présenter des recherches qui portent sur le genre en communication et, d’autre part,
souligner la contribution des femmes à la recherche en SIC produisant des analyses
et des publications structurantes dans tous les domaines de la recherche en SIC,
indépendamment des Gender Studies (Bernard et Loneux, 2014).
Quand la question du genre est abordée, elle l’est essentiellement par le biais de
l’analyse des représentations dans la publicité ou les médias et, dans une moindre
mesure, dans le domaine de la communication politique – notamment sous l’eet des
politiques publiques en faveur de la parité – avec par exemple un intérêt pour l’analyse
des régimes discursifs relatifs au genre (Julliard, 2009). Au Québec, si le même écart
s’observe entre productions anglo-saxonne et francophone sur le genre en études de
l’information et de la communication, ces deux littératures sont de moins en moins
cloisonnées. Par ailleurs, les chercheures et chercheurs francophones du Québec
participent activement à l’actualisation des perspectives culturelles sur le genre et les
médias en français, à l’instar de leurs collègues franco-européens (Coulomb-Gully,
2010). Les connaissances concernent cependant surtout le journalisme, les contenus
de ction ou, là aussi, la représentation des personnalités politiques ; les pratiques de
marketing ou de relations publiques sont encore peu explorées au prisme du genre.
Ainsi, dans l’ensemble, ces recherches portent, comme le rappelle Coulomb-Gully
(2009), davantage sur les médias que sur la « communication » ou « l’information-
communication ». Si l’histoire du genre et des médias, comme les questionnements
intersectionnels en communication, prennent par ailleurs progressivement de l’impor-
tance, c’est partout l’étude des représentations genrées qui domine, alors que les dyna-
miques de production et de réception demeurent marginales comme objet d’étude.
En eet, le genre n’est encore que rarement objet ou prisme de recherche quand la
communication est étudiée sous l’angle de la professionnalisation de ses pratiques et
de ses acteurs. Ce, alors même qu’il a été documenté que les études de communication
sont généralement plébiscitées par les femmes (Baudelot, Establet, in Blöss, 2011,
cités par Coulomb-Gully, 2009) et que certains secteurs professionnels, comme celui
des relations publiques, sont parfois qualiés de « secteur genré » (« gendered eld »)
(Aldoory et Toth, 2002). Présente dès les lières de formation, la « surreprésentation »
actuelle des femmes dans la communication doit cependant être analysée nement
dans le contexte des diérents métiers et des postes qui y sont occupés. En France
par exemple, les femmes sont majoritaires à enseigner dans ce champ académique :
54 % des enseignant·es-chercheur·es en SIC sont des femmes mais elles ne sont que
4 Genre et Communication : quels enjeux pour les pratiques professionnelles...
44 % parmi les professeur·es d’universités (poste le plus élevé) en 2019-2020
1
– elles
sont moins de 30 % au plus haut niveau si l’on compte toutes les disciplines. Les
sociologues du monde professionnel qui s’intéressent aux problématiques de genre
soulignent en eet, dans de nombreux domaines, une double ségrégation verticale
et horizontale à laquelle le secteur de l’information-communication n’échappe pas
(Neveu, 2000). Dès les années 1990, ces réalités ont fait l’objet de travaux dans la
littérature anglo-saxonne en relations publiques, inaugurant une série de recherches
qui se sont intéressées à ce « plafond de verre » et, plus généralement, aux assignations
diérenciées des rôles et des statuts au sein de ce corps de métier (Fitch et Third, 2014 ;
Grunig, Toth et Hon, 2001 ; Toth et Grunig, 1993). Or, comme Manon Niquette (2000)
l’a montré, cette problématisation – s’inscrivant dans une approche libérale – de la
« féminisation » de la profession relève d’une invisibilisation des femmes, présentes
en réalité tout au long de l’histoire de la professionnalisation des relations publiques
et de la communication, et à laquelle tentent de répondre des travaux retraçant une
« histoire au féminin » (herstory) de la pratique (Fitch, 2020). D’autres travaux ont
également attiré l’attention sur la façon dont les milieux professionnels tendent à
valoriser certains critères de féminité ou de masculinité, ce qui peut se reéter tant
à l’embauche que dans le type de postes occupés (Elmer, 2010 ; Tindall et Waters,
2012).
Pourtant, nous ne trouvons pas de trace signicative de travaux en SIC s’intéressant
par exemple à ce que le genre fait aux pratiques professionnelles – des femmes mais
également des hommes – en communication, alors même que le genre ore l’occasion
« de renouveler les approches en articulant cette nouvelle problématique à d’autres
déjà reconnues » (Julliard, 2009). Levier d’interrogation, le genre conduit ainsi à faire
émerger des questionnements nouveaux quant à la professionnalisation et aux métiers
de la communication.
L’appel à contribution à l’origine de ce dossier souhaitait ainsi ouvrir un espace de
discussion et de réexion, autant pour les chercheures et chercheurs que les membres
de la profession, autour de trois axes : les enjeux du genre à la lumière des trajectoires
professionnelles, les questions de genre au prisme des pratiques professionnelles
et enn les enjeux épistémologiques et méthodologiques des perspectives du genre
pour la professionnalisation et les pratiques de la communication. Si Coulomb-Gully
(2009) parle d’un « gender turn » des SIC qu’elle situe au début des années 2000, elle
note néanmoins que celui-ci demeure « tout relatif ». Ainsi son travail d’inventaire
des revues labellisées en SIC montre que le bilan est assez maigre si on le compare à
l’attention portée à la question par d’autres disciplines ou si on le compare aux travaux
dans le domaine des « Media Studies » à l’international. Pourtant, SIC et études de
genre ont en commun une dicile reconnaissance institutionnelle à leur naissance
1 https://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/le/statistiques/26/1/71_1316261.pdf -
ches démographiques des sections du CNU, Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche
et de l’innovation, Août 2020.
Introduction 5
qui, d’ailleurs, intervient à la même période. Elles ont également en commun un
ensemble de caractéristiques, dont l’attention porté au terrain (Coulomb-Gully,
2009) et l’articulation de problématiques interdisciplinaires puisque « en SIC comme
pour les études de genre, il n’existe pas d’objet en soi, mais bien des manières de
le constituer » (Julliard, 2009). Cette proximité nous semblait avoir été encore peu
explorée, en particulier pour questionner la construction des représentations genrées
et des phénomènes de pouvoir, de domination, d’invisibilisation en organisation mais
aussi, plus précisément, dans le contexte de professionnalisation de la communication,
et nous proposions donc d’explorer ces problématiques.
Il nous semble intéressant ici de revenir sur la fabrique de ce dossier pour mieux
saisir sa composition et pour tenter d’éclairer les modalités d’appréhension du genre
dans le champ des sciences de l’information et de la communication. En eet, force
est de constater que la thématique reste peu explorée, en particulier dans le domaine
de la communication organisationnelle. Constituer le dossier ne fut ainsi pas une
entreprise aisée, le sujet ne suscitant qu’un nombre modéré de propositions – aucune
ne provenant de collègues masculins. Plusieurs articles prometteurs n’ont également
pas pu être menés à leur terme dans les conditions particulières de l’année 2020,
marquée par une crise sanitaire mondiale, laquelle s’est traduite par une surcharge
de travail qui a aecté plus sévèrement la production scientique féminine selon un
récent article de la revue Nature
2
. Notons également que nous avons choisi de ne pas
imposer une forme ou une autre de féminisation d’écriture, épicène ou neutre des
textes. Nous avons en eet considéré que la diversité des approches retenues reète
autant de positions et de négociations de la façon dont les rapports de genre peuvent
être traités dans l’écriture scientique en sciences de la communication.
Pour autant, les articles présentés ici permettent de mieux saisir à la fois la problé-
matique du genre en organisation par la manière dont la question est donnée à voir, mais
également comment le genre participe aux modalités de la pratique professionnelle.
Le premier article du dossier, signé par Emmanuelle Bruneel, analyse comment une
entreprise française de services informatiques tente de valoriser, au moyen d’une
campagne de communication, sa politique de « parité » et de « diversité » et, ce
faisant, actualise la binarité féminin/masculin et la laisse impensée. Plutôt que de
les interroger, le discours qui est donné à voir dans les supports de communication
analysés dépolitise les rapports de pouvoir et de domination qui structurent les normes
sociales inégalitaires de genre.
Une observation assez similaire ressort également de l’article de Sandrine
Roginsky, qui porte sur la fabrique de campagnes de communication publique par des
administrations fédérales belges. Elle montre que, là encore, le genre est vidé de sa
dimension heuristique mais également contestataire pour être mobilisé comme critère
2 https://www.natureindex.com/news-blog/decline-women-scientist-research-publishing-
production-coronavirus-pandemic
6 Genre et Communication : quels enjeux pour les pratiques professionnelles...
de catégorisation qui se substitue à la catégorie « femmes » sans prise en compte des
rapports de force et, par ricochet, sans capacité d’identier les stéréotypes de genre.
C’est dans l’univers professionnel des médias que les deux articles suivants nous
amènent, d’abord en France puis au Québec. L’article de Laurence Leveneur montre
comment les animatrices d’émissions de divertissement subissent une ségrégation
à plusieurs facettes. Elles sont moins nombreuses, occupent des rôles énonciatifs
plus limités que leurs homologues masculins, et sont souvent assignées à des co-
présentations ou à des seconds rôles. Leurs trajectoires professionnelles sont aussi
majoritairement assises sur un socle identitaire qui repose sur des critères de beauté
physique.
On retrouve également cet élément dans l’article de Marilou St-Pierre, qui s’inté-
resse à l’expérience des femmes journalistes sportives au Québec. Celles-ci font face
à un ensemble de stéréotypes qui s’inscrivent eux-mêmes dans une conception binaire
et hétérocentrée des rapports de pouvoir, au point que le mythe de la « salope », soit
l’idée répandue selon laquelle les journalistes sportives choisiraient ce métier dans
le but d’entretenir des relations intimes et sexuelles avec les sportifs, s’est peu à peu
implanté au Québec.
Ces quatre articles ont ainsi en commun de montrer comment, dans les diérents
contextes étudiés, la question du genre est neutralisée pour lui faire perdre sa dimension
de conictualité et de (re)mise en question des rapports sociaux qui s’y déploient. Ce
qui n’est pas sans expliquer la circulation de stéréotypes de genre qu’on observe dans
chacun des espaces professionnels explorés.
Ce dossier nous enjoint à poursuivre l’exploration et l’analyse de la professionna-
lisation de la communication au prisme du genre. Les articles qu’il présente témoignent
en eet de situations toujours interpellantes, pour ne pas dire préoccupantes, qu’il
s’agisse d’entreprises (privées et médiatiques) ou d’administrations publiques, qui
devraient à cet égard retenir l’attention des chercheuses et chercheurs. La per pétuation
des asymétries de genre est à ce titre un objet qui devrait interpeller les sciences
de l’information et de la communication, et faire l’objet de futures recherches qui
permettraient notamment d’en mieux comprendre les diverses modalités commu-
nicationnelles et les enjeux pour la pratique professionnelle en communication.
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