Déontologie!:!La!participation! comme!facteur!d’adhésion!au!code! 155!
!
code. Le terme « responsabilité » au sens d’ « accountability » lui ayant été préféré
et ce, pour deux raisons :
!! tout d’abord, parce que les répondants prétendaient qu’il était impossible d’être
transparent en raison d’impératifs stratégiques, de concurrence, de culture
organisationnelle…A quoi, s’ajoutaient les principes du secret professionnel, de
l’obligation de réserve, du secret de l’instruction ou de la raison d’Etat… ;
!! ensuite, parce que Bernard Dagenais, lors du colloque sur la « Communication
transparente » tenu à Bruxelles en 2013, qualifiait le principe de transparence
dans les politiques de communication des entreprises de miroir aux alouettes.
Ayant analysé une cinquantaine de politiques de communication canadiennes de
grandes et petites entreprises, il avait observé une distanciation importante entre
le principe de transparence affirmé dans les valeurs et les directives auxquelles
sont soumis les partenaires internes et externes d’une entreprise lorsqu’ils
doivent s’exprimer au nom de l’entreprise sur la place publique (2015, p 265).
En d’autres mots, faites ce que je dis mais pas ce que je fais !
Partant de cette réalité, le groupe de réflexion opta pour le principe que, dans le
cadre de certaines limites, il était de la responsabilité du communicateur interne de
s’expliquer en permanence sur l’ensemble du processus de communication.
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Bien que le code soit à usage interne des membres de l’association, il apparut que
de nombreuses autres parties prenantes pouvaient jouer un rôle essentiel non
seulement au niveau de sa diffusion et de sa connaissance mais aussi dans son
processus d’acceptation et d’adhésion. Le code de déontologie devait donc faire
l’objet d’une communication la plus large possible.
Outre les membres de l’ABCI, destinataires prioritaires du code, les publics cibles
suivants furent retenus comme relais de communication, en l’occurrence :
!! les écoles de communication, de l’enseignement universitaire ou supérieur, en
tant qu’organes de formation dans le cadre des cours sur l’éthique en
communication et d’information aux futurs communicateurs ;
!! les associations de communication ou de relations publiques belges ou
étrangères, dans le cadre des échanges et des accords de partenariat ;
!! les associations de management et de ressources humaines (RH) en tant que
relais vers leurs membres au profit desquels ou avec lesquels les
communicateurs professionnels sont amenés à collaborer ;
!! la presse professionnelle en tant que relais vers les organisations et les
entreprises ;
!! les organisations syndicales afin de les informer de la philosophie qui sous-tend
la communication au sein des organisations ;