Les Cahiers de Recherche du Girsef https://ojs.uclouvain.be/index.php/cahiersgirsef <p>Le Girsef et un centre de recherche interdisciplinaire sur la socialisation, l’éducation et la formation fondé en 1998. Le GIRSEF rassemble des chercheurs issus de diverses disciplines, notamment la sociologie, l'éducation, la psychologie, les sciences politiques, les sciences de la motricité et la didactique. Cette variété d'approches favorise une compréhension approfondie des problématiques éducatives et de formation complexes, ouvrant ainsi la voie à l'amélioration des pratiques et à une meilleure connaissance dans les domaines de l'éducation et de la formation.</p> <p>Les membres du GIRSEF sont affectés aux Instituts de recherche au sein de l’UCLouvain : IACCHOS et IPSY. Les recherches actuelles sont structurées autour de deux équipes :</p> <ul> <li>Equipe 1 : Systèmes, Processus et Acteurs</li> <li>Equipe 2 : Dispositifs, Motivation et Apprentissage</li> </ul> <p> </p> <p>Les Cahiers du Girsef sont une collection de publications qui diffusent les résultats de recherches en sciences sociales de sur l’éducation, la formation et la socialisation menées au sein du Girsef. À travers des analyses rigoureuses et accessibles, ces Cahiers explorent des enjeux contemporains liés aux politiques éducatives et de formation, aux pratiques professionnelles et aux inégalités scolaires. Ils s’adressent à un public diversifié - acteur·ices de terrain, politiques, chercheur·euses et citoyen·nes intéressé·es - et visent à nourrir la réflexion et le débat sur les transformations du monde éducatif et de la formation.</p> <p> </p> fr-FR margherita.bussi@uclouvain.be (Margherita Bussi, Thibault Coppe, Jo Bjørkli Helgetun) Dominique.demey@uclouvain.be (Dominique Demey) Sun, 15 Jun 2025 20:17:29 +0000 OJS 3.3.0.10 http://blogs.law.harvard.edu/tech/rss 60 1968 et Louvain https://ojs.uclouvain.be/index.php/cahiersgirsef/article/view/88243 <p><span class="fontstyle0"><span class="fontstyle1">En 1968, Louvain est encore une université unitaire où coexistent dans la ville de Leuven/ Louvain, étudiants néerlandophones et francophones, sous une même autorité académique. La vague de contestation qui se développe dans le monde des universités en Amérique du Nord comme en Europe touche également l’université de Louvain. Elle concerne d’abord les étudiants flamands qui radicalisent leur exigence de transfert de la section française hors de Leuven. Les autorités de l’université, comme le monde politique, ne parviennent plus à maintenir l’intégration de l’université. Lorsque l’option du déménagement - contraint - de la section française est prise, l’université s’engage dans un double effort : l’organisation matérielle du transfert et la recherche de réaménagement ou de modernisation de ses structures. Cette recherche tentera de faire place aux demandes de participation directement ou indirectement nées du climat de contestation régnant dans le monde universitaire. Lors de la crise de 1968, les deux mouvements modernisation et autonomisation vont jouer et vont profondément marquer ce qui deviendra l’Université catholique de Louvain (UCL), et notamment son gouvernement, au terme de sa séparation avec la Katholiek universiteit Leuven (KUL). En octobre 1968, lorsque l’UCL, désormais pratiquement autonome, engagera un processus de réforme, ces deux dimensions seront présentes.</span></span></p> <p><span class="fontstyle0"><span class="fontstyle1">L’objectif de ce texte est de reconstituer la séquence des événements qui trouvent leur origine dans la crise politique et universitaire de 1968 et qui ont contribué à refaçonner en profondeur l’Université catholique de Louvain, aujourd’hui UCLouvain.</span> </span><strong><span class="fontstyle0"><br style="font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: 2; text-align: -webkit-auto; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px; -webkit-text-size-adjust: auto; -webkit-text-stroke-width: 0px;" /></span></strong></p> <p><strong><span class="fontstyle0">Summary</span></strong></p> <p><span class="fontstyle1">In 1968, Leuven was still a unitary university where Dutch-speaking and French-speaking students coexisted in the city of Leuven under the same academic authority. The wave of protest that swept across the university world in North America and Europe also affected the University of Leuven. It mainly concerns Flemish students, who demand the French section to be transferred out of Leuven. Like politicians, the university authorities were no longer able to ensure the university’s unity. When the decision was taken to move the French section, the university embarked on a twopronged effort: the physical organisation of the transfer and the search to reorganise or modernise its structures. During the crisis of 1968, the two movements of modernisation and autonomisation came into play and had a profound effect on what was to become the Catholic University of Louvain (UCL) following its separation from the Katholiek Universiteit Leuven (KUL). In October 1968, the UCL had almost become autonomous and embarked on a process of reform where modernisation and autonomisation were central tenets.</span></p> <p><span class="fontstyle1">The aim of this text is to reconstruct the sequence of events that originated in the political and academic crisis of 1968 and contributed to the profound reshaping of the Catholic University of Louvain, now UCLouvain.</span></p> Michel Molitor (c) Tous droits réservés Les Cahiers de Recherche du Girsef 2025 https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0 https://ojs.uclouvain.be/index.php/cahiersgirsef/article/view/88243 Sun, 15 Jun 2025 00:00:00 +0000