https://ojs.uclouvain.be/index.php/babelao/issue/feedBulletin de l’Académie Belge pour l’Étude des Langues Anciennes et Orientales2025-06-16T13:15:26+00:00Prof. Claude Obsomerclaude.obsomer@uclouvain.beOpen Journal Systems<p align="justify">Le nom BABELAO signifie « Bulletin de l’ABELAO », plus précisément « Bulletin de l’Académie Belge pour l’Étude des Langues Anciennes et Orientales ». L’ABELAO est une association sans but lucratif qui veut promouvoir l’enseignement et la recherche dans le domaine des cultures et des langues anciennes et orientales, notamment par l’organisation de sessions de cours d’été sur le site de l’Université de Louvain, à Louvain-la-Neuve (Belgique).<br>Son bulletin, le BABELAO, est conçu comme une revue à vocation scientifique. La revue couvre le domaine de l'Antiquité et de l’Orientalisme sous ses différents aspects : philologie, paléographie, histoire du monde ancien et oriental, histoire des langues et des littératures comparées, édition des textes, etc.</p> <p align="justify"><img src="/public/site/images/mmichel/CC-BY-NC-ND4.png">Cette revue est mise à disposition sous licence <a href="http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/deed.fr" target="_blank" rel="license noopener">Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International</a>.</p>https://ojs.uclouvain.be/index.php/babelao/article/view/88253Philologie et grivoiserie à l'égyptienne : les termes bn.t / bn (ou bnbn) / bnn2025-06-16T11:23:09+00:00Nadine Cherpionclaude.obsomer@uclouvain.be<p>Comment l’iconographie musicale peut venir en aide à la lexicologie.</p>2025-06-16T00:00:00+00:00(c) Tous droits réservés 2025https://ojs.uclouvain.be/index.php/babelao/article/view/88263La symbolique de la double vision de Jérémie2025-06-16T11:47:22+00:00Christian-B. Amphouxclaude.obsomer@uclouvain.be<p>Le livre de Jérémie commence par une double vision survenue à l’auteur quand il avait une vingtaine d’années ; et de ces deux objets ordinaires, un bâton et un chaudron, naît la prise de conscience d’un double danger pour le peuple, encore évitable, et plus tard tout un livre écrit en deux étapes, qui ne correspond pas à la tradition hébraïque du livre de Jérémie, mais au modèle hébreu traduit dans la Septante, destiné alors à entrer dans l’Écriture sainte pour la clore. Plusieurs incohérences apparentes amènent à situer la rédaction de ce livre au tout début du 2e siècle avant notre ère : Jérémie s’identifie alors avec Simon le Juste, grand-prêtre vers – 200 et, pour certains, rédacteur final de la première partie de la Bible hébraïque.</p>2025-06-16T00:00:00+00:00(c) Tous droits réservés 2025https://ojs.uclouvain.be/index.php/babelao/article/view/88273La bipartition des Paralipomènes traduits par Jérôme sur l’hébreu (Vulgate) : où et quand ?2025-06-16T11:56:01+00:00Pierre-Maurice Bogaertclaude.obsomer@uclouvain.be<p>La division en deux livres de la traduction par Jérôme des Paralipomènes (Chroniques) sur l’hébreu (notre Vulgate), quoique reçue et commune, n’est pas originale. Jérôme a respecté la tradition hébraïque qui ne divise pas les Chroniques : d’anciens manuscrits bibliques latins attestent la non-division de cette version. Très tôt cependant, l’usage de la Septante qui divisait ce livre particulièrement long, suivi par les versions latines faites sur le grec, et consolidé par les listes canoniques latines, a conduit à diviser la traduction de Jérôme sur l’hébreu, désormais la seule disponible, en deux livres. Les anciennes listes canoniques mentionnant deux livres, Isidore de Séville et l’Espagne ont joué un rôle important dans le changement. Les bibles de Théodulf (Orléans, vers 800) attestent la transition progressive de la non-division à la bipartition.</p>2025-06-16T00:00:00+00:00(c) Tous droits réservés 2025https://ojs.uclouvain.be/index.php/babelao/article/view/88283Entre Belzébul et le Grand Prêtre : le Codex Washingtoniensis, un témoin-clé d'un état intermédiaire de Mc 3,20-32025-06-16T12:11:56+00:00Laurent Pinchardclaude.obsomer@uclouvain.be<p>Cet article examine la péricope de la controverse de Belzébul (Mc 3,20-35) dans le Codex Washingtoniensis, dans le cadre plus large de l’évolution textuelle du Nouveau Testament. L’étude met en lumière la structure narrative complexe et les couches théologiques du texte, qui dépassent un simple débat sur le pouvoir de Jésus à exorciser les démons. En analysant des variantes textuelles-clés, l’article révèle un thème sous-jacent plus profond : la critique de Jésus envers les autorités religieuses et politiques, en particulier les prêtres hérodiens et leur relation avec le Temple. Le vocabulaire utilisé, notamment en référence à la « maison de l’homme fort », évoque des liens avec la destruction du Premier Temple et la restitution des objets sacrés, en écho au langage d’Esdras. L’analyse montre comment les choix des scribes, face à des passages peu clairs, ont influencé la tradition textuelle. À travers une comparaison détaillée du Codex Washingtoniensis avec d’autres manuscrits-clés, tels que le Codex de Bèze et le Codex Vaticanus, cette étude explore les implications théologiques et les processus éditoriaux qui ont façonné la transmission de la péricope.</p>2025-06-16T00:00:00+00:00(c) Tous droits réservés 2025https://ojs.uclouvain.be/index.php/babelao/article/view/88293La critique textuelle des Actes des Apôtres : l’évolution des données externes (3e partie)2025-06-16T12:39:06+00:00Jean-Louis Simonetclaude.obsomer@uclouvain.be<p>Cet article vise à résumer l’évolution de nos connaissances des témoins (manuscrits continus, lectionnaires, citations patristiques) des versions albanienne, syro-palestiniennes, arabes et vieille-slaves des Actes des Apôtres, et à évaluer l’état de l’étude globale de ce domaine, et plus spécialement, des éditions déjà réalisées, ou en préparation, pour chacune de ces langues. Comme cet article fait suite à deux publications antérieures sur le même sujet, l’auteur insère au début quelques éléments de suppléments sur les témoins grecs, latins, syriaques, coptes, éthiopiens et géorgiens des Actes.</p>2025-06-16T00:00:00+00:00(c) Tous droits réservés 2025https://ojs.uclouvain.be/index.php/babelao/article/view/88303Jésus est-il mort volontairement selon le Coran ? Une lecture historico-critique de Q 4:156-1592025-06-16T12:57:44+00:00Naima Afifclaude.obsomer@uclouvain.be<p>Dans cet article, nous commençons par discuter de la forme, de la structure et du substrat de Q 4:156-159. Nous procédons ensuite à une relecture du passage à la lumière de l’hymne au Christ dans Philippiens 2 et du poème du Serviteur souffrant dans le Deutéro-Isaïe. Pour les mots problématiques, nous nous basons sur le ductus consonantique de la Vulgate coranique. Sont envisagées les possibles influences de la phraséologie biblique et extra-biblique, essentiellement de langue syriaque, en utilisant la linguistique de corpus. A partir de nos observations, nous proposons des lectures alternatives qui étayent une nouvelle hypothèse sur la mort volontaire de Jésus dans le Coran et interrogent un passage historiquement considéré comme fondamental pour la différenciation entre l’islam et le christianisme.</p>2025-06-16T00:00:00+00:00(c) Tous droits réservés 2025https://ojs.uclouvain.be/index.php/babelao/article/view/88313Archbishop Parker, the Bishops’ Bible (1568) and the Book of Psalms2025-06-16T13:08:18+00:00Robert J. Wilkinsonclaude.obsomer@uclouvain.be<p>This article begins with an investigation of the Psalter of the 1568 Bishops’ Bible and its several unhappy features. The Psalter is then placed in the history of Reformation English Bibles and the growth of English metrical psalmody. Finally, an attempt is made to reconstruct the rationale of Archbishop Matthew Parker’s dealings with the Psalms over several years in the light of his own 1568 metrical translation.</p>2025-06-16T00:00:00+00:00(c) Tous droits réservés 2025https://ojs.uclouvain.be/index.php/babelao/article/view/88323La chasse aux papillons: Butterflies, Oaks, Spinning Tops, Braggarts, and Devils between Indo-European and Semitic2025-06-16T13:15:26+00:00Letizia Cerquegliniclaude.obsomer@uclouvain.be<p>The Modern Hebrew word for ‘butterfly,’ <em>parpar</em>, was coined by Eliezer Ben-Yehuda and is commonly believed to derive from a playful adaptation of the Italian <em>farfalla</em> combined with the Hebrew root <em>pirpɛr</em>. A comparative analysis of the mainly Levantine and Arabian Semitic lexicons suggests that the root p.r.p.r entered Hebrew through Aramaic. Aramaic also appears to underlie the Arabic developments of p.r.p.r, notably frequent in Levantine and Christian va-rieties. Aramaic may have introduced p.r.p.r into Semitic from Indo-European, where the root *pr- yields a wide semantic network including ‘beat,’ ‘split,’ ‘axe,’ and its reduplicated form produces lexemes for ‘butterfly’ and ‘oak.’ While p.r.p.r enters Semitic as a reduplicated root of Indo-European origin, triconsonantal expansions from biconsonantal *pr- likely developed within Semitic, possibly also influenced by Indo-European roots and flexed forms. Ben-Ye-huda’s <em>parpar</em> thus seems to draw more from Hebrew literary tradition and his familiarity with Slavic vocabulary than from any direct Italian model. Contemporary developments of p.r.p.r in Arabic and Modern Hebrew are reported. Finally, I address semantic extensions of p.r.p.r in Arabic (instability in relationships, boasting, noise-making, and nonsensical speech), which may be connected to Provençal <em>fanfa</em>, French <em>fanfare</em>, Italian <em>farfallone</em>, <em>farfallino</em>, <em>fanfarra</em>, <em>fanfarone</em>, <em>farfugliare</em>, <em>vanvera</em>, and <em>furfante</em>.</p>2025-06-16T00:00:00+00:00(c) Tous droits réservés 2025